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Les vertus de l’eau de « Zamzam »

Les dattes

Al Haba as-Sawda 

LE MIEL

Méthodes pour renforcer sa mémoire

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rappels sur le bon-traitement des animaux

Et quels sont,ceux qui sont licites ou illicites à la consommation?

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12 janvier 2007 5 12 /01 /janvier /2007 08:50

Les vertus de l’eau de « Zamzam » !

AL-IMÂM IBN QAYYÎM AL-DJAWZIYYAH


L’eau de « Zamzam » est au sommet des eaux, car elle est la plus noble, la plus glorieuse, la plus estimée, la plus onéreuse et la plus précieuse, car elle a été creusée par l’Ange Djibrîl (’alayhi as-salam) et a désaltéré Ismâ-îl (’alayhi as-salam).

Dans les deux Sahîh [al-Bukhârî et Muslim] il est rapporté que le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) a dit à Abî Dhar lorsqu’il a séjourné quarante jours et quarante nuits entre la Ka’bah et ses limites, ne disposant d’autre nourriture que l’eau de Zamzam : « Elle est une nourriture entière ». Et Muslim ajouta : « Elle est une nourriture des maladies ».

Dans les « Sounans » de Ibn Mâdja sont mentionnées ces paroles de Djâbir Ibn ’Abdullâh (radhiallâhu ’anhu), rapportant du Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) qu’il a dit : « L’eau de Zamzam convient à tout chose ». L’authenticité de ce hadîth a été affaiblie par un groupe [de savant] du fait de son rapporteur ’Abdullâh Ibn al-Mouamal.

[...]

D’après l’expérience de certains, j’ai essayé de me soigner avec l’eau de « Zamzam » et l’expérience fut convaincante pour beaucoup de maladies dont j’ai été guéri de manière miraculeuse par la grâce d’Allâh. J’ai également vu des personnes se nourrir d’eau de « Zamzam », tout au long d’un demi-mois ou d’un mois entier sans éprouver la moindre faim, participant au Tawaf [autour de la Ka’bah] au même titre que le reste des gens, et [ces personnes] m’ont raconté qu’elles auraient pu demeurer ainsi quarante jours tout en préservant la force d’avoir des rapports sexuels avec leurs femmes, de jeûner et de faire le Tawaf [autour de la Ka’bah] à plusieurs reprises.

Kitâb « Zâd ul-Ma’âd fî hadî kheyr al-’Ibâd » de Ibn al-Qayyîm, vol-4 p.392-393

 

 

Les dattes

Le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- a dit :

« Une maison où il n’y a pas de dattes est une maison dont les habitants sont affamés »

Rapporté par Ahmd, Mouslim, abou Dawoud, Tirmidhi, ibn Majah. Voir Sahih al Jami’ as-Saghir .

Et dans une autre version :

« Une maison sans dattes est comme une maison dans laquelle il n’y a pas de vivres ».

Rapporté par ibn Majah. Voir Sahih al Jami’as-Saghir

‘Awra rapporte que ‘Aïcha disait :
« Par Allah mon neveu, nous pouvions constater la nouvelle lune, puis la nouvelle lune puis la nouvelle lune, trois nouvelles lunes qui faisaient en somme deux mois et le feu ne s’allumait pas dans la maison du Messager d’Allah. Je dis alors : Mais ma tante de quoi viviez vous alors ? Elle dit: Des deux noires, les dattes et l’eau, sauf que le Messager d’Allah -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- avait des voisins parmi les Ansars qui possédaient des bêtes et ils envoyaient de leur lait au Messager d’Allah et nous nous en abreuvions »

Rapporté par Boukhari et Mouslim.

.

D’après Sa’d ibn abi Waqass le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-a dit :

« Celui qui déjeune le matin avec sept dattes de « al ‘Ajwa »,rien ne pourra lui nuire ce jour-là, ni poison et ni sorcellerie » Rapporté par Boukhari (n°5768) et Mouslim (n°2047).

 

Cheikh ibn Bâz a dit dans le précepte de la religion sur la sorcellerie et la divination :
« …al’Ajwa est une espèce de dattes qui poussent dans la ville de Médine, dont la forme est plus grande que le Sîhâni et d’une couleur plus sombre. Le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- la planta de sa main, ce qui lui donne des avantages grâce à la bénédiction des plantations du Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-. Cette qualité n’est pas limité au temps du Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-, mais les effets guérisseurs d’al ‘Ajwa continueront jusqu’au Jour de la Résurrection, le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- l’affirma de son vivant dans le Hadith de Sa’d ibn abi Waqass cité plus haut. Les effets guérisseurs dépassent ceux d’al ‘Ajwa et concernent toutes les dattes de Médine, c’est justement ce qui ressort du Hadith rapporté par Mouslim qui dit :
[ Celui qui déjeune le matin avec sept dattes] « de ce qui pousse au sein de Médine, » [ne sera pas affecté par le poison jusqu’au soir.]

 

Al Haba as-Sawda 

D’après Abou Salama le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- a dit :
« Je vous recommande ces graines car elles sont un remède pour toute chose sauf la mort » Rapporté par Boukhari et Mouslim.

LE MIEL

Allah l'Exalté dit dans le Coran: {[Et voilà] ce que ton Seigneur révéla aux abeilles: "Prenez des demeures dans les montagnes, les arbres, et les treillages que [les hommes] font. Puis mangez de toute espèce de fruits, et suivez les sentiers de votre Seigneur, rendus faciles pour vous. De leur ventre, sort une liqueur, aux couleurs variées, dans laquelle il y a une guérison pour les gens. Il y a vraiment là une preuve pour des gens qui réfléchissent.} (16/68-69)

Allah a dit

Traduction relative et approchée : " Il contient un remède pour les gens " S16 V69

Le prophète (صلى الله عليه و سلم) dit: "Le miel est un remède pour chaque maladie et le Coran est un remède pour toutes les maladies d'esprit, c'est pourquoi je vous recommande les deux remèdes: le Coran et le miel". (Al-Boukhâri)

L'huile d'olive

Az-zît az-zaytûn (l’huile d’olive) ; c’est bon, c'est naturelle et elle provient d’un arbre bénit : voyez ce hadîth :

D’après Abû Asîd : « Le Prophète (Prières et salutation sur lui) a dit :

« Consommez de l’huile (d’olive) et frottez-vous en [le visage...], car elle provient d’un arbre béni. »

» (Rapporté par At-Tirmidhî : 1775 et cité dans « Sahîh al-Djâmi’ »).

 EN ARABE :
حَدَّثَنَا مَحْمُودُ بْنُ غَيْلَانَ حَدَّثَنَا أَبُو أَحْمَدَ الزُّبَيْرِيُّ وَأَبُو نُعَيْمٍ قَالَا حَدَّثَنَا سُفْيَانُ عَنْ عَبْدِ اللَّهِ بْنِ عِيسَى عَنْ رَجُلٍ يُقَالُ لَهُ عَطَاءٌ مِنْ أَهْلِ الشَّامِ عَنْ أَبِي أَسِيدٍ قَالَ قَالَ النَّبِيُّ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ كُلُوا الزَّيْتَ وَادَّهِنُوا بِهِ فَإِنَّهُ مِنْ شَجَرَةٍ مُبَارَكَةٍ قَالَ أَبُو عِيسَى هَذَا حَدِيثٌ غَرِيبٌ مِنْ هَذَا الْوَجْهِ إِنَّمَا نَعْرِفُهُ مِنْ حَدِيثِ سُفْيَانَ عَنْ عَبْدِ اللَّهِ بْنِ عِيسَى

De plus Allâh dit :

(ainsi qu’un arbre (l’olivier) qui pousse au Mont Sinaï, en produisant l’huile servant à oindre et où les mangeurs trempent leur pain.)

(Coran : 23/20).

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Méthodes pour renforcer sa mémoire

 

Il fait partie de la nature humaine d’oublier, comme le poète arabe a dit :

"Il est seulement appelé l'homme (insan) à cause de son oubli (nasiyaan) et il est seulement appelé le cœur (Al-qalb) parce qu'il change si rapidement (yataqallib)."

Dans le passé il a été dit que le premier à oublier (awwal nasin) était le premier homme (awwal Al-nas), c’est à dire Adam (‘alayhi salam). L’oubli est quelque chose qui varie d’une personne à l’autre selon la nature de chaque individu; certains peuvent être plus distraits que d'autres. Certaines des choses qui peuvent aider à combattre l’oubli sont:

1. Se tenir loin du péché, parce que les mauvais effets des péchés aboutissent à une mauvaise mémoire et à l'incapacité de retenir la connaissance. L'obscurité du péché ne peut pas coexister avec la lumière de la connaissance. Les paroles suivantes ont été attribuées à Al-Shafi'i, qu’Allah lui fasse miséricorde :

« Je me suis plaint [à mon shaykh] Waki’ de ma mauvaise mémoire et il m'a enseigné de me tenir loin du péché.Il a dit que la connaissance d'Allah est une lumière et on ne donne pas la lumière d'Allah au pécheur. »


Al-Khatib a rapporté dans Al-Jami' (2/387) que Yahya ibn Yahya a dit : « un homme a demandé à Malik ibn Anas : " ô Abu ' Abd-Allah ! Y a-t-il quelque chose qui améliorera ma mémoire ? " Il a dit, ' si quelque chose peut l'améliorer, c’est de renoncer au péché. »

Quand une personne commet un péché, cela le submerge et cela mène à l'inquiétude et la douleur qui le tiennent occupé à penser à ce qu'il a fait. Cela engourdi ses sens et le distrait de beaucoup de choses avantageuses, y compris de la recherche de la science.

2. Evoquer fréquemment Allah, qu’Il soit glorifié, en faisant du dhikr, tasbih (subhanallah), tahmid (al-hamdu lillah), tahlil (la ilaha illallah) et takbir ('allahu akbar), etc. Allah dit (dans le sens du verset) : "…et invoque ton Seigneur quand tu oublies …" [Al-Kahf 18:24]

3. Ne pas trop manger, parce que trop manger amène la personne à trop dormir et à devenir paresseux et cela engourdi les sens, en plus de l'exposition au risque de maladies physiques. La plupart des maladies que nous voyons résultent de l'alimentation et de la boisson.

4. Certains des savants ont mentionné que certains produits alimentaires augmentent la mémoire, comme boire du miel, manger des raisins secs et mâcher certaines sortes de résine de gomme.

L’imam Al-Zuhri a dit : « vous devriez manger du miel parce que c'est bon pour la mémoire. »

Il a aussi dit : « qui veut retenir les hadith doit manger des raisins secs. » (Dans Al-Jami' de Al-Khatib, 2/394).

Ibrahim ibn [nom omis] a dit : « Vous devriez mâcher la gomme de résine, parce qu'elle donne de l'énergie au cœur et débarrasse de la distraction." (Dans Al-Jami' de Al-Khatib, 2/397).

Comme ils l’ont mentionné, une alimentation trop acide est une des causes de paresse et de faible mémoire.

5. Une autre chose qui peut aider la mémoire et réduire la distraction est la saignée (hijamah) au niveau de la tête (ndt : la nuque), comme cela est bien connu par expérience. (Pour plus d'information voir Al-Tibb Al-Nabawi de Ibn Al-Qayim). Et Allah est plus savant.

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16 décembre 2006 6 16 /12 /décembre /2006 12:00

jurer souvent sur ALLAH par Sheikh Ibn Baz

Question :

Souvent quand je parle, je dis « Par Allah », ceci est-il considéré comme un serment ? Comment dois-je expier si je l'ai rompu ?



Réponse :


Si une femme ou un homme musulman adulte et responsable répète souvent les mots « Par Allah » pour faire ou éviter de faire quelque chose, en le disant intentionnellement et délibérément, comme en disant : « Par Allah je vais aller rendre visite à untel ou untel », alors quand il rompt ce serment, en ne faisant pas ce qu'il a juré qu'il ferait, alors il doit faire une expiation pour avoir rompu un serment. Cette expiation est de nourrir ou de vêtir 10 pauvres ou de libérer un esclave. On doit alors donner la moitié d'un sa' de l'aliment de base du pays, comme les dates, le riz ou autre. Un sa' représente environ un kilo et demi. Quant au vêtement, cela veut dire un vêtement suffisant pour la prière, comme une chemise ou un manteau. Si la personne ne peut faire aucune de ces expiations, alors elle doit jeûner 3 jours. Ceci est basé sur le verset 89 que la sourate al-Maida.

Cependant, si les serments pleuvent de la langue sans aucune intention alors cela est considéré comme des paroles sans signification. Il n'y a pas d'expiation dans ce cas. Toujours d'après le même verset.

Une seule expiation suffit pour de nombreux serments s'ils concernaient un seul et même acte. Cependant, s'il s'agissait de plusieurs actes différents, alors pour chacun, on doit faire une expiation séparée. Par exemple, si quelqu'un a dit : « Par Allah, je vais rendre visite à untel et untel », « par Allah, je ne parlerai pas à untel et untel », et « par Allah, je vais frapper untel et untel ». S'il rompt l'un d'eux ; il doit faire une expiation. S'il les a tous rompus, il doit faire une expiation pour chacun séparément.

Sheikh Ibn Baz

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Question :

Un de mes proches jure beaucoup que ce soit pour dire la vérité, ou pour mentir. Quel est le jugement sur cela ?


Réponse :

Il faut le conseiller et lui dire d’éviter de jurer souvent, même s’il dit la vérité, conformément à la parole d’Allah : « Allah ne vous tient pas rigueur [de ne pas respecter] les serments que vous prononcez à la légère, mais Il vous punit pour [ne pas respecter] les serments que vous avez eu l’intention d’exécuter. L’expiation de cette faute est de nourrir dix pauvres, de ce dont vous nourrissez habituellement vos familles, ou de les habiller, ou de libérer un esclave. Que celui qui n’en trouve pas les moyens jeûne trois jours. Voilà l’expiation pour vos serments, lorsque vous avez juré. Et respectez vos serments. » (La Table Servie, 89), et le hadith du Prophète — qu’Allah prie sur lui et le salue : « Allah ne parlera pas, ne regardera pas, ne purifiera pas trois types de personnes, et ils auront un châtiment douloureux : un vieux fornicateur, un pauvre orgueilleux, un homme qui a pris Allah comme marchandise : il n’achète et ne vend qu’en jurant. » (At-Tabaranî)

Et on louait les arabes parce qu’ils juraient peu, comme a dit le poète :

Il jure peu et tient sa promesse

S’il dit une chose, il s’y tient.

Il incombe au croyant de ne pas jurer beaucoup, même s’il dit la vérité, car la multiplication des serments peut entraîner le mensonge.

Il est évident que le mensonge est interdit, surtout s’il est accompagné d’un serment. Par contre, en cas de nécessité ou s’il y a un intérêt réel, il n’y a pas de mal à mentir, conformément au hadith du Prophète — qu’Allah prie sur lui et le salue — rapporté par Umm Kalthûm bint cUqbah ibn Abîl-Mucit :
« N’est pas menteur celui qui réconcilie les gens en disant du bien ou en colportant du bien. » Umm Kalthûm a dit : « Et je ne l’ai vu permettre le mensonge que dans trois cas : la réconciliation, la guerre, et les propos entre époux. » (Al-Bukhârî) [Par exemple dire à son conjoint qu’il est toujours beau alors que les années ont passée et que sa beauté s’est estompée]

Par exemple, pour réconcilier les gens, il dit aux deux parties : « Par Allah, tes amis cherchent la réconciliation et veulent que les rangs s’unissent… » Il n’y a pas de mal, dans ce cas, à faire un serment mensonger, si l’intention vise le bien et la réconciliation.

De même, s’il voit une personne qui veut tuer une autre ou lui porter préjudice, et qu’il lui jure qu’il est son frère afin de sauver l’autre, sachant que l’oppresseur, après ces paroles, par respect pour lui, n’exécutera pas son dessein.

En principe, tous les serments mensongers sont interdits, sauf s’il y a un grand intérêt qui prévaut sur le mensonge, comme les trois cas cités dans le hadith précédent.

Source : Magazine Ad-Dacwa, n° 40, pp. 163-164.

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11 octobre 2006 3 11 /10 /octobre /2006 23:19

Don du Sang
Shaikh 'Abdul-'Aziz ibn 'Abdullah ibn Baz

 

 Question : Quel est le jugement sur le fait de soigner quelqu'un avec le sang d'un autre ?

Réponse : S'il y a une nécessité à utiliser le sang de quelqu'un d'autre, il n'y a aucun mal à ce que quelqu'un fasse don de son sang à son frère, sous la surveillance du docteur et l’assurance qu'il n'y aura aucun mal pour le donneur de sang. Ceci parce qu'Allah, le Très-Haut dit :

 

 « Alors qu’Il vous a détaillé ce qu’Il vous a interdit, à moins que vous ne soyez contraints d’y recourir » [sourate Al-An'am :119]

Et le prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit : « Le musulman est le frère du musulman. Il ne l'opprime pas et ne l’abandonne pas non plus. Quiconque pourvoit au besoin de son frère, Allah pourvoira à son besoin. » Ce hadith est unanimement reconnu authentique (c'est-à-dire rapporté par Al-Bukhari et Muslim dans leur Sahih), d'après un hadith rapporté par Ibn 'Umar (radhiyallahu 'anhuma) et les ahadith ayant cette signification sont nombreux.

 Question : Un musulman qui donne du sang à un homme qui n’est pas musulman devient-il son frère ?

Réponse : Le musulman donne du sang à d'autres parmi les musulmans et les mécréants qui ne combattent pas les musulmans, cela ne fait pas de lui un frère de cette personne et n’en fait non pas non plus un mahram (parent que l'on ne peut jamais épouser) si la personne qui a reçu le sang était une femme. Cependant, il (le donneur musulman) est récompensé pour ce que cela contient de bonté, même si le destinataire du sang est un mécréant. Ceci en raison de la Parole d'Allah, le Puissant et Majestueux :

 

 « Et faite le bien. Car Allah aime les bienfaisants » [sourate Al-Baqara :195]

 

« Allah ne vous défend pas d’être bienfaisants et équitables envers ceux qui ne vous ont pas combattus pour la religion et ne vous ont pas chassés de vos demeures. Car Allah aime les équitables. » [sourate Al-Mumtahana :8]

Aussi en raison de la parole du prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam): « Allah aide le serviteur (c'est-à-dire la personne) tant que le serviteur aide son frère. »Et il (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit : « Quiconque pourvoit au besoin de son frère, Allah pourvoit à son besoin. »

 Et ces deux hadith concernent le musulman. Aussi, dans les deux Sahih (Al-Bukhari et Muslim) il est fait rapport sous l'autorité d'Asma ibn Abi Bakr (radhiyallahu 'anhuma) que le prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) lui a permis de s'associer avec sa mère et sa mère était une mécréante. Et c'était pendant un temps de trêve entre le prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) et les gens de Makka. Cependant, en ce qui concerne les mécréants qui combattent les musulmans, il n'est pas permis de les aider de n'importe quelle façon. Plutôt, les aider contre les musulmans fait partie des choses qui annulent l’islam. Ceci en raison de la parole d'Allah, le Très-Haut:

« Ô les croyants ! Ne prenez pas pour alliés les Juifs et les Chrétiens; ils sont alliés les uns des autres. Et celui d’entre vous qui les prend pour alliés, devient un des leurs. Allah ne guide certes pas les gens injustes. » [sourate Al-Ma'ida :51]

Source : Al-Fatawa min Kitabid-Da'wa, Vol. 1, pg.257-261

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Lorsque cheykh al outheymin étais a l'hopital de riyadh

 il a donner une confèrence dont le titre est "إرشادات للطبيب المسلم" Il leur a donner plusieurs conseisl puis les medecins présent ont poser toutes une sèrie de questions concernant la medecine. On lui a poser la question sur le don d'organes et le cheykh à répondu que cela était interdit, puis on lui a poser la question sur le don du sang et le cheykh à répondu que cela était autoriser car le sang se renouvelle. Puis on lui a poser la question sur le don de la moelle épinière en lui expliquant que la moelle se renouveller également , a cela le cheykh a répondu que cela étais autoriser et que cela avait le même statu que le don du sang. Puis a la fin ( c'est la dernière question) les medecins lui ont dit vous autorisez le dont du sang car le sang se renouvelle , est ce que cela s'applique a tout les organes qui se renouvellent. Puis un des medecin lui a expliquer que lorsque l'on prélève juste une partie du foie celui se renouvelle. Le cheykh à répondu si le foie se renouvelle pour remplacer la partie prélever alors cela est autoriser.

http://www.ibnothaimeen.com/all/eTV.shtml

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l'avis de cheikh Binbaz

Q: si le défunt a fait un testament de donner ses organes, faut-il exécuter ce testament?

R: le plus correct c'est qu'il ne faut pas l'exécuter, selon ce qui a été avancé dans la réponse à la première question, même s'il a fait un testament, car son corps ne lui appartient pas.

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10 octobre 2006 2 10 /10 /octobre /2006 14:00

Vente aux enchères-Participer à un tirage au sort-Vente d'un produit LICITE et ILLICITE-Boycotte de produits-travail au noir (sans-déclarer)

 

La vente aux enchères

Question : Est-ce que la vente aux enchères est considérée pareil que le fait qu'un frère fasse une enchère sur une offre d'achat d'un autre frère?

Réponse : Louange à Allah
Le fait d'enchérir sur une offre d'achat à besoin d'explication, si l'enchère est encore ouverte aux gens et on appelle pour l'achat de la marchandise et on demande d'enchérir, alors dans ce cas il n y'a pas de mal à proposer une offre supérieure à une autre, car l'enchérissement est sollicitée et elles est ouverte à tous, et le prophète –que la prière et le salut d'Allah soient sur lui– a dit : qui donne plus dans certaines ventes qu'il s'en est occupées lui-même. Comme dans Sunan Attirmidh (4/214), Sunan Annissa-i (259/7) et Sunan Ibn Maja (2/740,741) toutes les narrations sont d'après le hadith de Anass Bnou Malik qu'Allah soit satisfait de lui.


Mais si l'enchère a été clôturée ou le propriétaire de la marchandise ou son mandataire a voulu clôturer la vente sur l'offre d'une personne et il a clôturé l'enchère, alors dans ce cas il n'est pas permis qu'une autre personne fasse une enchère sur l'offre de son frère, car le prophète –que la prière et le salut d'Allah soient sur lui– a dit : et il ne fait pas une enchère sur l'offre de son frère rapporté par Al Boukhari dans son livre des hadiths authentiques (3/24) d'après le hadith de Ibn 'Omar et Abou Horayra qu'Allah soit satisfait d'eux.

Chaikh Salih Al Fawzan

 

Participer à un tirage au sort

Quéstion : dans notre ville une coopérative a exposé une voiture dans son entrée (pour un tirage au sort), et celui qui achète ses marchandise d’une valeur de 10 000 Dirhams ou plus on lui donne un bon d’achat numéroté sur lequel il est imprimé "sa valeur est de 10 Dirhams". Après on organise un tirage au sort et celui qui a de la chance comme il disent gagnera la voiture exposée, et ma question :
1- quel est le jugement de participer dans ce tirage au sort avec le bon d’achat sans payer de frais et avec le fait que le participant ne perd rien au cas où il ne gagne pas ?
2- quel est le jugement d’acheter de cette coopérative avec le but d’avoir le bon d’achat en question pour participer au tirage au sort, et comme les gens d’ici ainsi que les gens qui sont bien cultivés sont hésitants, je vous prie de votre éminence de réponde au deux questions avec les preuves possibles pour que les musulmans sachent la vérité de leur religion. Qu’Allah vous récompense.


Fjira Emirats Arabes Unies.

Réponses :

cela est considéré comme les jeux de hasard c’est « almayssir »* qui est interdit dans la parole d’Allah Ô les croyants! Le vin, le jeu de hasard, les pierres dressées, les flèches de divination ne sont qu'une abomination, œuvre du Diable. Ecartez-vous en, afin que vous réussissiez. Le Diable ne veut que jeter parmi vous, à travers le vin et le jeu de hasard, l'inimitié et la haine, et vous détourner d'invoquer Allah et de la Salâ. Allez-vous donc y mettre fin? S5 V90-91 les gouverneurs et les gens de science de Fjira doivent réfuter et mettre en garde contre cette pratique pour ce qu'elle contienne de désobéissance au livre d’Allah ainsi que de prendre l’argent des gens injustement.
Qu’Allah donne à tous la guidée et la droiture.

* (al mayssir est un jeu de pierres à la fin seul le gagnant remporte les choses pour lesquelles le jeux a été organisé)

Revu Add'awa n° 1145 29/10/1408

Mawssou'ate Alljna wa al Imamayne

Le comité permanent

 

la vente d'un produit LICITE et ILLICITE

par Shaikh Salih Al-Fawzan

 

Et parmi les types interdits d'affaires est : la vente d'un produit illicite. Ceci parce que lorsqu’Allah rend une chose illicite, Il rend aussi l'argent de son commerce illicite, comme quand quelqu'un vend quelque chose qu’il est interdit de vendre. Le messager d'Allah (sallallahu 'alayhi wa sallam) a interdit de vendre les animaux morts, le khamr (c'est-à-dire le vin), le porc et les statues. Ainsi, quiconque vend des animaux morts, c'est-à-dire de la viande pour laquelle on n'a donné aucune Zakat prescrite, a alors vendu un animal mort et a gagné l'argent illicite.

De même pour la vente du khamr. Ce qui est signifié par le mot khamr est tout qui enivre, basé sur la parole du prophète : « Tout ce qui enivre est khamr et toutes les sorte de khamr sont haram (illicite). » Et il (sallallahu 'alayhi wa sallam) a maudit dix personnes en ce qui concerne le khamr, comme il est rapporté dans un hadith authentique : « Certes, Allah a maudit le khamr - celui qui le produit et celui pour qui il est produit, celui qui le vend et celui qui l'achète, celui qui le boit et celui qui profite de la vente, celui qui le porte et celui pour qui il est porté et celui qui le sert. » Rapporté par At-Tirmidhi et Ibn Majah.

Al-Khamr est tout ce qui enivre que cela s’appelle khamr, boisson alcoolisée, spiritueux, vin ou whisky. Cela ne change rien qu’il soit appelé par l’un ou l’autre de ces noms - le changement du nom ne change pas le fait que c'est du khamr. Il a été rapporté dans un hadith que « viendront des gens à la fin des temps qui appelleront le khamr par un autre nom et le boiront. »

Aussi, ce qui est plus mauvais que cela est de vendre des narcotiques, comme le hashish et l'opium, aussi bien que d'autres types de drogues, que les gens connaissent de nos jours. Donc celui qui le vend est un criminel aux yeux des musulmans et aux yeux du monde entier. Ceci parce que les drogues tuent les gens, donc elles sont une arme destructive.

Donc, quiconque vend des drogues, les distribue ou aide à leur distribution - tous tombent sous la malédiction du messager d'Allah (sallallahu 'alayhi wa sallam). Et en tirer de l’argent est parmi les actes les plus mauvais et les gains les plus détestables. En outre, celui qui vend des drogues mérite d'être exécuté parce qu'il est un de ceux qui causent le mal sur terre.

De même pour la vente de cigarettes et de qat (les feuilles qui sont mâchées dans des pays Arabes). Les cigarettes sont nuisibles et causent des maladies. En fait, toutes les caractéristiques du khubth (du mal) sont réunies dans les cigarettes. Il n'y a aucun avantage dans le fait de fumer de n'importe quelle façon. Cela fait beaucoup de mal. Celui qui a la plus mauvaise haleine, l'apparence la plus méprisable et le plus encombrant à accompagner de tous les gens est celui qui fume des cigarettes. S'il est assis à côté de vous dans une voiture ou un avion, vous vous sentez étouffés par la fumée et sa puanteur crasseuse. L'odeur venant de sa bouche est assez mauvaise quand il respire vers votre visage, qu’en est-il s'il devait fumer en votre présence et que la fumée de cigarette devait flotter sur votre visage ! La chose serait plus mauvaise.

Donc le fait de fumer est mauvais de toutes les perspectives et il n'y a pas d'avantage en cela. Donc, on l'interdit sans aucune hésitation ou doute. Il est illicite de fumer d’après plusieurs perspectives, non juste une seule.

Lorsque quelqu’un fume, il jette de l'argent et perd son temps. Les cigarettes défigurent le visage, noircissent les lèvres et teintent les dents. Quant aux maladies qui sont causées par cela, elles sont nombreuses.

Beaucoup de personnes ont été affligées par cela et encore elles le prennent à la légère, comme quelque chose d’insignifiant. Au point que certains souffrent de ses effets bien qu'ils n'aient jamais fumé et qu’ils en aient horreur. Cependant, ils l'ont vendu aux gens parce qu'ils ont aimé faire de l'argent de n'importe quelle façon. Mais ces gens ne savent pas que ce type d'affaire gâte tous leurs bénéfices, parce que certains d'entre eux mélangent l'argent qu’ils en tirent avec leur affaire et ainsi ils la gâtent, et faire cela est illicite et est une désobéissance (à Allah).

La subsistance ne doit pas être cherchée auprès d'Allah en Lui désobéissant. Plutôt la nourriture et la subsistance doivent être cherchées auprès d'Allah en Lui obéissant. Tout ce qu'Allah vous a prescrit comme rizq (subsistance) viendra sûrement. Si vous le recherchez en obéissant à Allah (dans tout ce qu'Il ordonne et interdit), Il le facilitera pour vous et bénira votre richesse.

Source : Son livre Al-Buyu’ Al-Munhi ‘anha (pg. 12-15)

 

Question :

Noble shaikh, ces jours derniers, un appel a été lancé dans les journaux de boycotter les produits américains – à l’achat ou à la vente. Par exemple il est écrit dans un des journaux que les savants musulmans appellent à ce type de boycott et qu’accomplir une telle action est une obligation individuelle sur chaque musulman.

Et ils disent que l'achat d'un de ces produits (Américains) est Haram (interdit) et que celui qui le fait commet un grand péché et qu’il les aident, les Américains et les Juifs, à tuer les musulmans. Donc j'espère que vous pourrez, qu’Allah vous préserve, nous éclairer sur cette question, en raison du besoin. De plus, si quelqu’un boycotte (les produits américains), sera-t-il récompensé pour cela ?

 

Réponse :

D'abord je demande à voir une copie ou une coupure de l’article de ce journal avec les mots que la personne qui interroge a mentionnés.

Deuxièmement, ceci n'est pas correct. Les savants n'ont pas publié de verdict religieux exposant qu’il était interdit d'acheter des produits américains. Et les produits américains continuent à être commercés sur les marchés musulmans …

Leurs produits ne doivent pas être boycottés à moins que le gouverneur (musulman) ne le proclame. Si le gouverneur juge qu’on doit s’abstenir et boycotter les produits d'un pays, alors le boycott devient une obligation.

Quant aux individus qui prétendent qu’il est interdit de faire cela, alors c'est une interdiction qu'Allah n'a pas sanctionné. Ceci n'est pas permis.

 

 

Le travail au noir par chikh Moukbil

Question :

Un frère avait interrogé Cheikh Muqbil concernant un Homme qui réside en Amérique avec sa famille et qui vie d’aides réservées à ceux qui ne travaillent pas ou qui sont dans l’incapacité de travailler alors que cet Homme travail en cachette (ou comme on dit travail au Noir) :

Le Cheikh a répondu :

Si cet homme dit qu’il ne travail pas, alors qu’en faite il travail en cachette, il est alors consideré comme un menteur et le mensonge n'est pas permis.


Cheikh Muqbil.

Touhifatou l-Moujib 'Ala Ass-ilati Al-Hadur wal Gharib P 74

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Published by fatwas diverses - dans fatwas-diverses
10 octobre 2006 2 10 /10 /octobre /2006 11:22

rappels sur le bon-traitement des animaux

Et quels sont,ceux qui sont licites ou illicites à la consommation?

 

bon-traitement des animaux

 Prendre soin des animaux :

« Un homme a vu un chien en train de manger de la terre de soif, il a, alors, puisé de l’eau avec son soulier pour lui donner à boire jusqu’à satiété. Allah a reconnu son geste et l’a fait entrer au Paradis ». Boukhâry.

Abou Horaira a rapporté que l’Envoyé d’Allah a dit : « Pendant qu'un homme marchait, il éprouva une soif très vive, il descendit dans un puits pour se désaltérer. En sortant, il trouva un chien haletant qui mâchait la terre de soif. L’homme se dit : « Cet animal souffre de la soif autant que j’en souffrais moi-même ».

Il redescendit dans le puits, remplit sa chaussure d’eau, la tint entre ses dents jusqu’à ce qu’il fut en dehors du puits et la donna au chien pour s’abreuver. Allah lui sut gré de son acte et lui accorda le pardon. Envoyé d’Allah, dirent les compagnons, aurons-nous une récompense [pour avoir été compatissant] envers les animaux ? Il y aura une récompense, répondit-il, pour le bien fait à tout être vivant ». [Rapporté par Al-Bokhari et Moslim]

Suivant une variante de Al-Bokhari : «Allah lui sut gré, le pardonna et le fit entrer au paradis ».

Suivant une autre variante rapportée par Al-Bokhari et Moslim : « Tandis qu’un chien, mourrant de soif, tournait autour d’un puits, une prostituée de Banou-Israel le vit, se déchaussa, remplit sa bottine d’eau et donna à boire au chien. Cet acte lui valut d’être pardonnée ».



Etre attentif et subvenir aux besoins des animaux


Ibn Omar a rapporté que l’Envoyé d’Allah a dit : « Une femme a été châtiée à cause d’une chatte qu’elle avait emprisonnée jusqu’à ce qu’elle mourut. Elle ne lui avait pas donné à manger ni à boire et ne l’avait pas laissée se nourrir des bestioles de la terre ». [Rapporté par Al-Bokhari et Moslim]

Abou Horaira a rapporté que l’Envoyé d’Allah a dit : « Lorsque vous voyagez dans une contrée fertile, lâchez les chameaux afin qu'ils prennent une part de cette terre, et lorsque vous voyagez dans une contrée déserte, accélérez votre marche, enfin quand vous faites halte la nuit, évitez de camper sur la route car c’est le gîte des insectes ou animaux venimeux et des bêtes féroces ». [Rapporté par Moslim]




Etre doux et ne pas torturer les animaux


Ibn Omar a rapporté qu’il passa un jour devant des adolescents de Qoraich qui avait emprisonné un oiseau, et pris comme cible, permettant à son propriétaire de garder pour lui chaque flèche qui manquait l’oiseau. Quand ils virent Ibn Omar, ils se dispersèrent. Il leur dit : « Qui a fait cela ? » Qu’Allah maudisse celui qui l’a fait ! Car l’Envoyé d’Allah a maudit quiconque prend un être [vivant] comme cible ». [Rapporté par Al-Bokhari et Moslim]

Ibn Abbas a rapporté que le Prophète passa près d’un âne cautérisé au visage. Il dit : « Qu’Allah maudisse celui qui a fait cela ». [Rapporté par Moslim]

Suivant une autre version de Moslim, l’Envoyé d’Allah (paix et bénédiction d’Allah sur lui) a interdit de frapper et de cautériser le visage.

Ibn Massoud a rapporté : « Nous étions en voyage avec l’Envoyé d’Allah quand il nous quitta pour un besoin quelconque. Nous vîmes un rouge-gorge avec ses deux petits que nous prîmes pendant l’absence de leur mère. Quand elle revint (ne trouvant pas ses petits) elle commença à survoler (le nid) et s’abaissa en déployant ses ailes.

Lorsque le Prophète revint, il s’écria : « Qui a donc affligé cet oiseau par la perte de son petit ? Rendez-lui ses petits ».

Puis il vit une fourmilière que nous avions brûlée,

il nous dit : « Qui a fait cela ? »

-C’est nous, répondîmes-nous.

-Il ne convient à personne, reprit-il, de châtier par le feu que le Seigneur du feu ». [Rapporté par Abou Daoud]

D’après Ibn Omar le prophète a maudit quiconque mutilerait un animal. [Rapporté par Al-Bokhari]

Salim rapporte que Ibn Omar reprouvait les marques (de cautérisation) faites sur le visage des animaux et qu’il avait dit que le prophète avait interdit de frapper (les animaux au visage). [Rapporté par Al-Bokhari]




Ne pas insulter ni maudire les animaux


Zaid Ben Khaled Al-Johani a rapporté que l’Envoyé d’Allah a dit : « N’injuriez pas le coq, car il réveille pour la prière ». [Rapporté par Abou Daoud]

Imran Ben Al-Houssain a dit : « Alors que l’Envoyé d’Allah était en voyage, une femme des Ansars qui était montée sur une chamelle, ne pouvant la maîtriser, la maudit.

L’Envoyé d’Allah l’entendit, et lui dit : « décharge la chamelle de ce qu’elle porte, et laissez-la aller librement, car elle est maudite ».

Imran ajouta : « Je la vois encore marcher devant les gens sans que personne n’essaie de s’en emparer ». [Rapporté par Moslim]

 

 

Et quels sont ceux que l'on peut consommer?

 

Ibn Taymiyya écrit ainsi que "les choses bonnes, permises à la consommation, sont tout ce qui n'est pas nocif à la santé mentale ni spirituelle, tandis que les choses mauvaises sont celles qui font du tort à la santé mentale ou à la santé spirituelle" (Al-hassana was-sayyi'a, p. 141).

Le prophète (paix et salut sur lui)a dit:

"Mangez de ce que vous immolez avec un outil qui fait couler le sang en invoquant le nom d' Allah. Evitez ce qui est tué avec un os ou avec les ongles. (rap par Boukhary et Mouslim)

Espèce d'animaux que l'ont peut immoler (les ovins :moutons, brebis, agneaux,chèvres,etc... les volailles: poules,poulet,etc...les bovins:boeuf, vache, veau,etc...)

Pour le chameau,le prophète l'avait tué avec un poignard ,station debout,pied gauche antérieur lié (rap par Boukhary).

Ibn 'Omar passant près d'un homme qui avait agenouillé sa chamelle pour la tuer lui dit : -Mets-la debout,le pied lié,c'est la sounnah du prophète (paix et salut sur lui).

Le coup de poignard est porté au niveau du haut de la poitrail de la bète.

 

Précaution à prendre avant l'immolation de la bète

Chaddad Ben Aous a rapporté : « Il est deux choses que j’ai retenues de la bouche de l’Envoyé d’Allah Il a dit : « Allah a prescrit la perfection en toute chose.

Lorsque vous tuez, faites-le avec perfection, et lorsque vous immolez, faites-le aussi avec perfection et que chacun d’entre vous aiguise sa lame et qu’il apaise la bête (destinée au sacrifice) ». [Rapporté par Moslim]


Selon Abdoullah Ibn Omar : « L’Envoyé d’Allah a ordonné d'aiguiser les lames et de les cacher aux animaux. Et il a dit : « Quand l'un d'entre vous immole, qu'il s'y prépare ». [Rapporté par Ibn Majah]

 

En ce qui concerne les animaux terrestres, sont interdits

 

- le porc,
- l'âne et le mulet,
- les quadrupèdes et les oiseaux carnassiers (c'est-à-dire qui sont féroces et attaquent), comme le lion, le loup, le chien, l'aigle, le vautour, etc. Abû Hanîfa est d'avis que, d'une façon plus générale, les quadrupèdes et les oiseaux carnivores (c'est-à-dire qui mangent la chair) sont tous interdits.
-ce que pour quoi les hommes ont normalement du dégoût (comme le rat, les insectes, etc.) ("al-khabâ'ith")

-tout animal que le Prophète a ordonné d'abattre parce qu'ils sont dangereux et / ou nuisibles,
-l'animal dont l'islam permet de consommer de la chair, mais qui n'a pas été abattu de la façon voulue par l'islam : soit qu'il est mort de lui-même, soit qu'il est mort en s'étant blessé, soit qu'il a été abattu sans avoir été saigné, soit qu'il ait été battu sans qu'on ait prononcé le Nom d'Allah.

-le membre d'un animal dont la chair est en soi permise, mais quand ce membre a été sectionné de l'animal alors qu'il était vivant.

le Prophète a dit : "Le membre qui a été coupé d'un animal alors qu'il était vivant est (considéré) comme la bête morte" (rapporté par At-Tirmidî, n° 1480, Abû Dâoûd, n° 2858).
remarque: En cas de nécéssité et de force majeure,un homme affamé pourra recourrir à ses interdits,biensur juste le nécessaire pour survivre si ce cas se posait.

Allah a dit dans sourate La Table Servie v 3: "Envers ceux qui se trouvent contraints, en tant de disette et sans intention sacrilège à consommer des aliments interdits , Allah est Absoluteur et Miséricordieux.

 

La consommation de la viande de cheval et du hyène

Interdiction de manger les animaux carnassiers (le lion, le tigre, le léopard, le loup,le chat, l'ours,le chien, le renard,etc...)

et oiseaux de serres (chacal,vautour,aigles,corbeaux, faucon,chouette,etc...)

 

D'aprés Ibn Abass le prophète (paix et salut sur lui) a interdit la viande de tout carnivore et de tout rapace (rap.par Mouslim)

 cheikh binbaz a dit;

La viande du cheval est licite, et le prophète a permit de la manger, et l'hyène aussi est licite selon la parole du prophète et donc les hyènes sont licites pour nous, par contre les loups, les lions, les tigres et les chiens sont interdits, et donc tout ce qui est de la famille des lions est interdit sauf l'hyène selon le hadith, les chevaux sont licites pour nous comme dans la parole du prophète ...d'après le récit de Jâbir ibn `Abd-Allah (qu'Allah soit satisfait des deux): "l'Envoyé d'Allah a interdit la consommation de la viande des ânes domestiques et il a permit celle des chevaux" 'Asmâ' fille de Abou bakr (qu'Allah soit satisfait d'elle) a dit: "Nous égorgeâmes un cheval du vivant du Prophète et nous le mangeâmes". URA.
et donc ce qui est correcte, les chevaux sont licites et l'hyène aussi, mais les ânes domestiques et les mules ainsi que la famille des lions comme le loup, le tigre, le lion, le chien et le chat
sont interdits.

http://www.binbaz.org.sa/RecDisplay....08-0100006.htm

 

 Le Prophète a interdit de consommer la chair de "tout animal carnassier doté de canines et de tout oiseau doté de serres" (rapporté par Al-Bukhârî et Muslim, n° 1534).

D’après 'Abû Tha`laba (qu'Allah soit satisfait de lui),
l'Envoyé d'Allah (pbAsl) a défendu de manger la chair
des animaux carnassiers
.

Numéro du Hadith dans le Sahîh de Muslim [Arabe uniquement]: 3570

 

 

 

Interdiction de manger la chair des ânes domestiques

(rap. par Muslim)
3582. Abou Tha'laba (رضي الله عنه) a dit : "Le Prophète (صلى الله عليه و سلم
) a interdit la consommation de la chair des ânes domestiques".

3583. D'après Ibn 'Omar (رضي الله عنهما) a dit : "L'Envoyé de Allâh (صلى الله عليه و سلم
) défendit la consommation de la chair des ânes domestiques".

3591. Ibn 'Abbâs (رضي الله عنهما) a dit : "Je ne sais si l'Envoyé d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a interdit la consommation de la chair des ânes domestiques, parce qu'ils servaient de monture aux fidèles et qu'il n'aimait pas voir disparaître ces montures, ou si, le jour de Khaybar, il interdit (d'une façon absolue) la consommation de la chair des ânes domestiques".

3592. Salama Ibn Al-'Akwa' (رضي الله عنه) a dit : Nous partîmes avec le Prophète (صلى الله عليه و سلم) pour Khaybar et Allâh nous accorda la victoire. La nuit, les gens allumèrent un grand feu. Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) demanda alors : "Quel est ce feu? Pourquoi l'avez-vous allumé?". Et les compagnons de répondre : "Pour faire cuir de la viande". - "Mais quelle viande?", demanda-t-il. - "Celle des ânes domestiques". Le Prophète (صلى الله عليه و سلم
) s'écria alors : "Versez-le contenu des vases et cassez-les". Un homme demanda : "Ô Envoyé d'Allâh! Pouvons-nous verser le contenu des vases et les laver (seulement)". Et le Prophète donna son approbation.

3593. Récit de Anas (رضي الله عنه) : Quand le Prophète conquit Khaybar, nous chassâmes des ânes sortant du village. Sur ce, nous en avions cuisiné. Mais un héraut du Prophète (صلى الله عليه و سلم
) se mit à crier : "Allâh et Son Envoyé vous interdisent la consommation de la chair des ânes domestiques, parce qu'elle est abomination, œuvre du diable". Alors on renversa le contenu des marmites au moment où elles étaient en pleine ébullition et remplies de viande.

 

 

 

 

La consommation du Cachalot

Jâbir (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit:
L'Envoyé d'Allah nous envoya avec, en tête, 'Abû `Ubayda, intercepter une caravane des Qoraychites, et nous donna pour toute provision une besace de dattes. 'Abû `Ubayda nous distribuait ces dattes, une à une. Un homme demanda: "Comment les mangiez-vous?". Et Jâbir de répondre: "Nous les sucions de la même manière qu'un nourrisson tête (le sein de sa mère), puis nous buvions de l'eau ensuite et cela nous suffisait toute une journée. Nous cueillions aussi les feuilles d'arbres que nous humections d'eau pour les manger. Nous partîmes vers la côte et il nous sembla voir sur le rivage comme un petit monticule de sable. Nous nous approchâmes et nous trouvâmes un grand mammifère marin connue sous le nom de cachalot". 'Abû `Ubayda s'écria: "Un animal mort à manger? Non; nous sommes les messagers de l'Envoyé d'Allah (pbAsl). Nous faisons une expédition dans le sentier d'Allah. Mais puisque nous sommes contraints mangez-en". Nous restâmes un mois à consommer la chair de ce cachalot, à savoir que nous étions trois cents hommes et nous finîmes par s'engraisser. Je nous revois en train de puiser de la graisse de son œil dans des jarres et de couper dans sa chaire des morceaux de l’énormité d’un bouquetin. 'Abû `Ubayda fit installer treize hommes dans le creux de son œil et prit l’une de ses côtes et la fit dresser (comme un arc); puis fit passer dessous le plus grand chameau que nous avions, après l’avoir surchargé de bagages. Enfin, nous prîmes de sa viande après l’avoir coupée en tranches et séchée. Lorsque nous retournâmes à Médine, nous mîmes l'Envoyé d'Allah (pbAsl) au courant de l'événement et il nous répondit: "C'est une nourriture qu'Allah vous a accordée. Avez-vous encore de cette viande pour nous donner à manger?". Nous apportâmes à l'Envoyé d'Allah (pbAsl) de cette viande et il en mangea.

Numéro du Hadith dans le Sahîh de Muslim [Arabe uniquement]: 3576

 

 

 

La consommation des animaux marins

D'après Ahmad ibn Hanbal et Mâlik, tous les animaux marins sont permis à la consommation : poissons, mollusques, crabes, etc. Par contre, d'après Abû Hanîfa, seuls les poissons sont permis à la consommation, les autres animaux de la mer non (mollusques, crabes, etc.).

Allah dit : « La chasse en mer vous est permise, et aussi d'en manger, pour votre jouissance et celle des voyageurs. Et vous est illicite la chasse à terre tant que vous êtes en état d'ihrâm. » S5 V96 et il y a aussi un hadith du propète (SAW) qui dit : Son eau est pure et ses cadavres sont licites".

Il y a aussi un Hadith du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) qui dit, au sujet de la mer: "Son eau est pure et "ses cadavres" (c'est à dire les animaux qui n'on pas été égorgés rituellement) sont licites."

On a demandé a Cheikh Ibn el 'Ottheymine

Q : Elle a une dernière question, elle dit : j’ai lu dans un livre que tous ce qui vit en mer on peut le manger mais j’ai entendu qu’il y’a quelques animaux qui vivent en mer qui ne sont pas permis à manger est ce que cela est correct ? Et quel est le jugement législatif en ce qui concerne le fait de manger ce qui est pêché ou chassé en mer ?

R : Tous ce qui est chassé ou pêché en mer est licite, même ceux qui sont en état d’Ihram ont le droit de pêcher ou de chasser en mer selon la parole d’Allah le Très Haut : « La chasse en mer vous est permise, et aussi d'en manger, pour votre jouissance et celle des voyageurs. Et vous est illicite la chasse à terre tant que vous êtes en état d'ihrâm. » S5 V96 donc ce qui est chassé ou pêché en mer c’est ce qui a été mangé vivant, et sa nourriture est aussi ce qui a été trouvé mort, et ce qui est apparent du noble verset, « La chasse en mer vous est permise » c'est qu'il n'y pas d'exception, [puis le cheikh explique une règle en langue arabe] et ceci et le plus correct et le plus probable que tous ce qui est chassé ou pêché en mer est permis à manger sans aucune exception, certains gens de science ont excepté la grenouille, le crocodile et le serpent et ils ont dit qu’il n’est pas permis de les manger, mais la parole la plus correcte et qui est générale c’est que tous les animaux de mer sont licite qu’ils soient vivants ou morts.

http://www.ibnothaimeen.com/all/noor/article_3387.shtml

 

Il est a rappeler que l'Imam Abou Hanifa voit dans son effort d'interprétation que les crustacés (crabes ,langouste,écrevisses etc...) ne sont pas licites pour la consommation mais que d'autres grands Imams y voient la permission.

(voir kitab el atghima wa ahkam sayd wa dzabaih de Cheikh fawzan)

 

La consommation du Lézard ?

(rap. par Muslim)

3598. D'après Ibn 'Omar (رضي الله عنهما) : Interrogé au sujet du lézard, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) répondit : "Ni je le mange, ni n'interdis sa consommation".

3603. Récit de Khâlid Ibn Al-Walîd (رضي الله عنه), étant entré avec l'Envoyé d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) chez Maymûna, femme du Prophète (صلى الله عليه و سلم) et la tante maternelle de Khâlid Ibn Al-Walîd et d'Ibn 'Abbâs, il trouva chez elle un lézard rôti, que sa sœur Hufayda bint Al-Hârith lui avait apporté du Nedjd. Elle en offrit à l'Envoyé d'Allâh (صلى الله عليه و سلم), mais, comme il était rare qu'il tendit la main pour manger d'un mets avant qu'on ne lui en eût parlé et dit le nom, aussitôt qu'il étendit la main, les femmes présentes l'avisèrent de la nature du mets qu'on lui présenta en lui disant : "C'est du lézard, ô Envoyé d'Allâh". Immédiatement, l'Envoyé d'Allâh (صلى الله عليه و سلم
) écarta sa main. - "Le lézard est-il donc un mets illicite? ô Envoyé d'Allâh!", demanda Khâlid Ibn Al-Walîd. - "Non, répondit le Prophète; mais comme il n'y en a pas dans mon pays natal, j'éprouve de la répugnance à en manger". - "Alors, ajoute Khâlid, je découpai l'animal et en mangeai devant l'Envoyé d'Allâh qui me regardait sans me le défendre".

3604. Ibn 'Abbâs (رضي الله عنهما) a dit : 'Umm Hufayd, ma tante maternelle offrit au Prophète (صلى الله عليه و سلم) du beurre, du fromage et des lézards. Il mangea du beurre et du fromage et ne goûta pas au lézard qu'il en répugna. Il ajouta : "On mangea du lézard à la table de l'Envoyé d'Allâh (صلى الله عليه و سلم). Si le lézard avait été interdit, on n'en aurait pas mangé à la table de l'Envoyé d'Allâh (صلى الله عليه و سلم
)".

 

 

 

Peut-on manger la grenouille?

Et les 5 choses qui sont interdits de tuer.(la grenouille-la fourmi-la huppe-la pie grièche-l'abeille)

 

Daprès Abderrahmane bn Othmane: Un medecin demanda au prophete au sujet de la grenouille, s'il pouvait l'utilisé dans un remede et le prophete interdit de la tuer.

Bayhaqi a raporté dans son sounnan d'après Sa3d Al sa3di " que le prophete a intedit de tuer 5 (chose) la fourmi, l'abeille la grenouille, (الصرد
l)l pie grièche et la huppe. l'interdiction du prophete prouve qu'il est interdit de consommer la grenouille et qu'elle ne rentre pas dans la catègorie des animaux licite de la mer.

La grande majorité des savants disent qu'il n’est pas permis de consommer la grenouille parce que le Prophète a interdit de la tuer en vertu du hadith d’Abd Rahman ibn Outhmane qui dit que le Messager d’Allah a interdit de tuer la grenouille. (rapporté par l’imam Ahmad et par Ibn Madja et cité dans Sahih al-Djami, 6970.

 

 

 

"La règle est que tout ce qu’il est interdit de tuer est aussi interdit de consommation"

 

 

4 choses nuisibles qui sont à tuer (le milan-le corbeau-la souris-le chien enragée)

`A'icha, la femme du Prophète (qu'Allah soit satisfait d'elle), a dit:
J'ai entendu l'Envoyé d'Allah (pbAsl) dire: "Ces quatres nuisibles sont à tuer absolument même durant la sacralisation: le milan, le corbeau, la souris et le chien enragé".

Numéro du Hadith dans le Sahîh de Muslim [Arabe uniquement]: 2068

Et dans une autre version 5 choses nuisibles.

 

Sur le fait de tuer les insectes à la maison.

On a demandé à Cheikh Ibn Baz :

Quel est le jugement sur le fait de tuer les insectes que l'on trouve à la maison tels que les Fourmis, les cafards etc..? Est-il permis de les tuer avec de l'eau ou du feu ? Et si cela n'est pas permis que doit-on faire ?.

(Pour résumé les propos du Cheikh) Réponse : Il est autorisé de tuer ce type d'insectes comme les Cafards, les fourmis, les Moustiques etc... s'ils nuisent et importunent la personne. Toutefois, il convient ne pas les éliminer par le feu.

Et s'ils ne nuisent pas, dans ce cas on ne doit pas les tuer.

La Fatwa se trouve dans son Majmou Fatawa Vol 7 p 148

 

Sur le fait de tuer des animaux nocifs.

Question : Les chats sont parmi les animaux sociables, mais s’ ils causent un ravage concernant nos biens par exemple, ou encore, ils s’ attaquent à nos poules et les mangent, pouvons nous alors tué ces chats ?

Réponse : Oui, ce qui est nocif que cela soient des chats ou autres, si cela est nocif, et que tu ne peux pas repousser ce fléaux par une correction, un châtiment alors oui il est licite de les tués afin de repousser le mal.

Al-Fawzan

majmu' fatawa fawzan 2 volumes

 

Peut-on manger des insectes?

sujet n° 992
Il n’est pas permit de manger une bête licite tant qu’elle est encore en vie, selon la parole d’Allah le Très Haut « sauf celle que vous égorgez avant qu'elle ne soit morte »
S5 V3 donc Allah nous a interdit de manger ce que nous n’avons pas égorgé. Et ce qui est vivant il n’est pas encore égorgé.
Ainsi si on a égorgé ou sacrifié une bête il n’est pas permit de manger une partie d’elle jusqu’à ce qu’elle meurt selon la parole d’Allah le Très Haut :
« Prononcez donc sur eux le nom d'Allah, quand ils ont eu la patte attachée, (prêts à être immolés). Puis, lorsqu'ils gisent sur le flanc, mangez-en, »
S22 V36
Il n y’a pas de divergence que le jugement soit pour le corps ou pour autre, et donc il n’est pas permit de manger une sauterelle vivante, ou un poisson vivant car il s’agit de les faire souffrir et il est interdit de faire souffrir les animaux.
...

sujet n° 993

Il n’est pas permit de manger une bête de terre morte en lui tordant le cou ou en la coupant ou en l’étouffant, selon la parole d’Allah le Très Haut : « sauf celle que vous égorgez avant qu'elle ne soit morte »
S5 V3 et ici il ne s’agit pas d’égorgement avant qu’elle soit morte.

sujet n° 996

Il n’est pas permit de manger l’escargot de terre, ainsi que tous les insectes comme …, les scarabées, les fourmis, les abeilles, les mouches,…, et tous les vers, les poux, les puces, les punaises et les moustiques et tous ce qui en fait partie selon la parole d’Allah le très Haut : « Il vous interdit la chair d'une bête morte » S2 V173 et sa parole le Très Haut : « sauf celle que vous égorgez avant qu'elle ne soit morte »
S5 V3. Et il a été justifié par preuve que l’égorgement se fasse sur ce qui est possible à égorger et ne se fait qu’au niveau de la gorge ou de la poitrine, et ce qu’il n’est pas possible à égorger il n’est pas possible de le manger, car il est illicite, ainsi on peut pas le manger car il est mort sans égorgement. Une autre preuve dans tous ce que nous avons cité il y’a deux parties : une partie qui est permise à tuer : comme les escarbots, les puces, les punaises et les … ; et une partie qui est interdite à tuer comme : les fourmis et les abeilles, ce qui est permit de tuer ne peut pas être égorgé, car tuer ce qui est permit à égorger est une perte d’argent ; et ce qui n’est pas permit de tuer il n’est pas permit de l’égorger.
Il nous a été narré par le biais de Acha’bi :
« tous ce qui ne possède pas de sang qui coule il n’est pas permit de l’égorger pour le manger. »
...

souce: Al Mouhala de : Al Imam Abou Mohammad 'Ali Bnou Ahmad Bnou Hazm Al Andaloussi

 

 

 

 Peut-on manger les escargots ?

Les escargots de terre sont interdit car il n'est pas possible de les égorger, d'abord pour absence du cou et de la poitrine en plus il n'ont pas de sang qui coule.

Les escargot de mer sont licites selon la parole d'Allah "La chasse en mer vous est permise, et aussi d'en manger"


Explication avec preuves dans ce lien en arabe mass-ala n° 996 :

http://www.alfuzan.net/feqh/viewchp...608;?

 

 

 

 la consommation des sauterelles et du lièvres

 

Le prophète( paix et salut sur lui ) a dit deux bètes mortes nous sont autorisées à manger ; les poissons et les sauterelles. (bayhaki)

Les sauterelles

3610. 'Abdoullâh Ibn 'Abî 'Awfâ (رضي الله عنه) a dit : "Nous fîmes avec le Prophète (صلى الله عليه و سلم
) sept expéditions au cours desquelles nous mangeâmes des sauterelles".

Les lièvres

3611. Anas Ibn Mâlik (رضي الله عنه) a dit : "Nous partîmes à la chasse d'un lièvre à Marr Az-Zahrân. Les gens se mirent à sa poursuite, mais se lassèrent et ce fut moi qui l'atteignis. Je le pris et l'apportai à Abou Talha qui l'égorgea et expédia à l'Envoyé d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) sa hanche et ses deux cuisses. Quand j'allai les offrir à l'Envoyé d'Allâh (صلى الله عليه و سلم), il les accepta".

 

 

Tuez les deux noirs dans la prière (le scorpion et le sepent) et meme en dehors de la prière.

 

 

Shaykh Al-‘Uthaymin

Abu-Hurayrah rapporte que le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a dit : « Tuez les deux noirs dans la prière : le scorpion et le serpent. » Rapporté par les quatre, et authentifié par Ibn Hibban

Sa parole : « Les deux noirs » englobe le serpent et le scorpion. Si quelqu’un rétorque que le scorpion est noir, mais pas le serpent, nous répondons que cela vient de la catégorie qui l’emporte, comme quand il est dit : « Les deux Omar » lorsqu’on évoque (ensemble) Abu Bakr et ‘Umar ou : « Les deux lunes » lorsqu’on évoque (ensemble) le soleil et la lune.

Sa parole : «Tuez les deux noirs dans la prière » ne signifie pas qu’il est spécifié qu’il faille les tuez dans cette situation (seulement), mais plutôt, qu’il est ordonné de les tuez dans la prière et en dehors de la prière. Mais, lorsque le prieur est occupé par sa prière, il peut s’imaginer qu’il est illicite de s’occuper à tuer ces êtres nuisibles. C’est pourquoi le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a montré qu’être occupé par la prière n’interdit pas de tuer ces deux choses (le scorpion et le serpent). Il est ordonné à l’homme de tuer le serpent et le scorpion, en prière ou non, même s’il trouve l’une de ses deux choses dans la Ka’bah. C’est pour cela que le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a dit : « Cinq choses nuisibles sont tués dans la vallée sacrée de la Mecque et en dehors (de celle-ci)… » Et il cita le scorpion. Donc sa parole « dans la prière », signifie, que la personne ne doit pas croire que son occupation par la prière, l’empêche de les tuer.

Parmi les profits du Hadith :

1 : L’ordre de tuer le serpent et le scorpion dans la prière. Cet ordre est-il une autorisation ou un ordre ? Car la base, est que l’homme ne doit pas bouger dans la prière, sauf ce qui fait partie de la prière, alors que (le fait de tuer ces animaux nuisibles) n’a aucune relation avec la prière, ainsi, l’ordre est-il une autorisation ou un ordre ?

Réponse : Un ordre, car le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) n’a pas été interrogé sur le fait de tuer ces deux animaux nuisibles, pour qu’on dise ensuite : « Sa parole : « Tuez », signifie, l’autorisation », c’est un ordre, car les règles religieuses exigent cela. Le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a dit : « Cinq choses nuisibles sont tuées… » Parmi lesquelles il cita le scorpion.

2 : L’homme doit tuer tout animal nuisible, nous prenons cette généralité du hadith comportant l’ordre de tuer le serpent et le scorpion.

3 : Ce qui ressort de ce hadith est la généralité, (notamment en ce qui concerne) les petits et les grands parmi les serpents et les scorpions, ils doivent êtres tués, tous, petits ou grands. Si une personne dit : « Si Allah a ordonné par la bouche de son Messager de tuer (les animaux nuisibles), alors quelle est l’intérêt de leur création ? »

La réponse comporte plusieurs points :

Le premier : La manifestation de la puissance d’Allah par le fait qu’Allah a mis en ces animaux nuisibles ce qui (justement) nuit, et Il a mis en d’autres animaux ce qui profite. Le loup, son corps est petit par rapport au chameau, mais le chameau est plus utile, le loup quant à lui est nuisible. Nous constatons en cela, la perfection de la puissance d’Allah dans la création de ces deux animaux opposés.

Le second : Afin que l’homme constate son niveau, face à une chose abjecte qui peut lui nuire et qui fait naître en lui l’inquiétude, et peut le tuer. De façon à ce qu’il ne se voit pas important, et qu’il dise : moi, qui suis-je ? Ainsi, nous voyons un moustique l’emporter sur un homme dans son lit, et l’empêcher de dormir, et qu’est-ce qu’un moustique ? Un homme parmi les orgueilleux a dit : « Quel est l’intérêt de la création de la mouche ? », il lui fut dit : « Afin d’humilier ton nez » ou « Afin d’humilier le nez des orgueilleux », car cette mouche avec ses petites pattes crasseuses et hideuses, se pose sur le nez des orgueilleux, et ils sont rabaissés, humiliés, cela est l’une des sagesses.

Le troisième : Allah l’a créée (la bête nuisible) pour que l’homme se réfugie auprès de Lui et qu’il multiplie les formules de rappel et de préservation contre ces nuisances qu’Allah a créées. Certains parmi les gens, s’ils n’avaient pas cette peur, comme celle engendrée par ces choses, ne feraient pas ces rappels. Donc, l’intérêt, est que l’homme retourne vers Allah dans la lecture de ce qui est légiféré parmi les formules rappel qui protègent.

Le quatrième : Ces êtres nuisibles, sont vaincus par des choses qui ne sont rien par rapport à celles-ci. Par exemple : L’hérisson qui est petit, Allah l’a revêtu d’une peau d’épines, lorsqu’il va vers des insectes pour les dévorer, celui-ci commence par leurs queues et les dévorent. L’insecte, s’il désire atteindre la tête du hérisson (pour se défendre) ne peut pas le faire en raison des épines. Il ne reste à cet insecte que la lutte vaine, et cela, nous le voyons. Il y a une sorte d’aigle qui tue le petit hérisson, il vient vers le hérisson, celui-ci lorsqu’il voit l’aigle, se recroqueville sur lui-même, mettant en avant ses épines, l’aigle le prend par une épine avec son bec, puis il vole et le lâche, et il le suit du regard jusqu’au sol, et (en s’écrasant) il est vaincu. Ensuite, il n’a plus qu’à dévorer sa viande, qui je pense, doit être savoureuse pour lui. Cela est un des signes d’Allah, qui te montre Ses signes en Ses créatures, lorsqu’elles l’emportent l’une sur l’autre.

Et cela n’est rien comparé à bien d’autres choses, si l’homme médite, il trouvera bien d’autres sagesses.

4 : Le sens apparent de ce texte met en évidence qu’il faut tuer le serpent, même si celui-ci est dans les maisons, toutefois, ce sens est précisé par ce qui est rapporté du Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) concernant le fait qu’il a interdit de tuer les serpents dans les maisons, car il est possible qu’ils soient des Djinns. Ainsi, un jeune marié rentra chez lui et sa femme était à la porte, il lui demanda pourquoi cela, elle lui fit signe de regarder, il regarda vers le lit et vit un serpent. Il prit une lance, et le tua, ensuite il mourut à son tour. Il est rapporté que l’on ne sait pas qui mourut le premier, le serpent ou le jeune ! Ensuite, le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) interdit de tuer les serpents présents dans les maisons, car on peut craindre que ce soit un Djinn. (Rapporté par Al-Bukhari). Et si le Djinn est tué, il se défend pour tuer, sauf que le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a fait exception de deux sortes (de serpents) : Al-Abtar, qui a une petite queue, et le Dhu-Tufyyiatayni, qui a sur son dos deux traits noirs. Car ces deux sortes (de serpent) font perdre la vue et ce qui est dans les ventres des femmes, c'est-à-dire : la femme qui verra l’un d’eux, fera une fausse couche, pour cela, le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a fait exception de ces deux (serpents dangereux).

Si une personne dit : « Si il est interdit de les tuer, doivent-ils rester avec nous dans nos demeures, avec la frayeur que cela va engendrer dans la famille, notamment les petits, et le responsable de la maison sera dans la crainte ? »

Nous disons : Non, demande-lui de sortir trois fois, distinctement, et pas trois jours comme disent les gens. Tu dis : « Tu es pour moi une contrariété si tu restes dans ma demeure » Si le (serpent) se cache derrière quelque chose, éloigne alors ce qu’il y a autour de lui, et parle-lui, car l’affaire est dangereuse, il se peut que tu tues l’un d’entre eux. Si tu lui demandes de sortir, et que celui-ci revient, alors tue-le, car, si c’est un Djinn, celui-ci comprendra et saura que tu veux le tuer, alors que le (simple) serpent, lui ne sait pas, ne comprend pas, donc, c’est lui qui revient, alors tue-le. Car pour toute maladie, il y a un remède, et si tu vois que le serpent veut t’attaquer, tue-le et défends toi, même chez toi.

Concernant les scorpions, il faut les tuer (tout le temps), qu’ils soient dehors ou dans les demeures, dans tous les endroits où ils sont.

Si quelqu’un demande : « Les serpents ne rentrent pas dans les demeures, mais, que sont les demeures ? »

Réponse : Les lieux d’habitation, mais si l’homme est dans une tente, alors il tue le serpent (sans lui demander de partir), car la tente voyage avec ses propriétaires, elle n’est pas fixe, ce n’est pas une habitation.

5 : Tout ce qu’il faut tuer, si tu le vois en prière, tu dois le tuer. Car le jugement dépend du principe, présent ou pas, la législation Islamique, est basée sur des principes qui ne s’opposent pas.

6 : La permission de supprimer tout ce qui nuit dans ta prière, comme par exemple une fourmi qui entre dans tes vêtements. Si tu veux la tuer, il n’y a aucun mal en cela, car elle déconcentre dans la prière. Comme une personne qui a une démangeaison, alors qu’elle est en prière, si elle se gratte, il n’y a aucun mal en cela, car cela va l’occuper, le tourmenter.

7 : L’autorisation de bouger dans la prière pour repousser u

n mal, si l’homme craint pour lui, il peut faire beaucoup de geste pour se défendre, et s’il ne craint pas pour lui, il fait les gestes nécessaires, sans plus. Et s’il craint de trop faire de gestes qui vont détériorées sa prière, qu’il ne le fasse pas.

Si le serpent ou le scorpion ne se dirige pas vers toi, et que tu en es préservé, tu dois les tuer, mais si tu crains pour ta prière, ne le fais pas, mais s’ils t’attaquent, tue-les, même si tu dois faire beaucoup de gestes. Si le scorpion ou le serpent est derrière la Qibla, et qu’il t’est impossible de les tuer sans te détourner de la Qibla, si tu les tues en te défendant, alors ta prière reste valide, car tu as peur, et celui qui a peur, peut prier vers la Qibla et vers d’autres directions. Mais si ce n’est pas pour te défendre, ne le fais pas.

8 : Le sens apparent du hadith montre que si la (personne) a besoin pour tuer les deux noirs, de faire des gestes, comme avancer un peu, prendre un bâton, une pierre, et ce qui ressemble à cela, alors qu’il le fasse. Surtout s’il craint une attaque, et le sens apparent du hadith met en évidence que cela se fait lorsque tu es attaqué ou non, que tu craignes une attaque ou pas, car le but est d’éliminer ces animaux nuisibles.

Source : Sharh Bulugh Al-Maram / Tome 2 / Page 413

 

 

 

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7 octobre 2006 6 07 /10 /octobre /2006 16:58

les mérites de la pudeur

Explication des Jardins des Vertueux

par le Cheikh Mouhammad Salih Al ‘Othaymine

 

La pudeur est un caractère de l’âme qui pousse l’individu à faire ce qui élève et embellit et qui pousse à abandonner ce qui rabaisse et enlaidit. En effet, la pudeur, c’est ce sentiment qui rend honteux devant les gens, lorsque l’on fait quelque chose contraire à la bonne conduite. Mais c’est aussi le sentiment qui rend honteux devant Allah, lorsqu’on délaisse une obligation. Et c’est encore le même sentiment qui rend honteux devant les gens, lorsqu’on délaisse ce qu’il conviendrait de faire.

 

La pudeur fait partie de la foi.

D’ailleurs, le Prophète-prières et bénédiction d'Allah sur lui-a dit :
« La foi comporte soixante et quelques branches…. La pudeur fait partie de la foi ».Hadith rapporté par Abu Horaira que l’on retrouve dans le Sahih de Boukhari ( livre de la foi, n°9 ) ; et dans le Sahih de Mouslim ( livre de la foi, n°35 ).

 Dans ce Hadith, le Prophète-prières et bénédiction d'Allah sur lui-montre que la foi comporte de nombreuses branches et que la pudeur, qu’elle soit envers Allah ou envers les créatures, en fait partie.

La pudeur envers Allah, c’est ce qui oblige le serviteur à obéir à Allah et à s’écarter des interdits d’Allah. Et la pudeur envers les créatures, c’est ce qui oblige le serviteur à agir avec une grandeur d’âme, et à faire ce qui l’embellit et ce qui le rend aimable auprès des gens. Et c’est cette même pudeur qui le poussera à éviter ce qui le rend détestable auprès des gens. Donc, la pudeur sous toutes ses formes fait partie de la foi.

Quand une personne a de la pudeur, on se rend compte qu’elle marche posément : ni d’une manière trop pressée, ni d’une manière trop lente. Dans le même sens, lorsqu’elle parle, on s’aperçoit que cette personne ne parle que pour dire le bien et le bon, avec la manière et le style le plus élevé qu’elle connaisse. Par contre, si l’individu n’a pas de pudeur, alors il est amené à faire ce qu’il veut. Comme il a été rapporté dans un Hadith authentique :
« Parmi les paroles prophétiques que les gens ont saisies, il y a : Si tu n’as pas de pudeur, fais ce que tu veux »Hadith rapporté par Boukhari ( livre du comportement, n°6120)

Et le Prophète-prières et bénédiction d'Allah sur lui-avait plus de pudeur qu’une vierge dans sa chambre Hadith rapporté par Boukhari ( livre du comportement, n°6119 ).

« …La vierge… » c’est la femme qui n’est pas mariée, et généralement, elle est pudique. « …dans sa chambre… » et plus particulièrement le soir de la nuit de noce, car effectivement sa pudeur atteint le summum ce soir-là Explication de cheikh al ‘Otheïmine


Donc, le Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui- était plus pudique que la vierge dans sa chambre, cependant, il n’avait pas honte de dire la vérité, il déclarait la vérité et ne se souciait de personne.

Bien sûr, il n’en profitait pas pour négliger les droits des autres car le Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui- était la personne la plus pudique. Et c’est ainsi qu’il convient d’être : être pudique et ne pas s’agiter inutilement, ne pas faire ce qui ferait rougir de honte, ne pas faire ce qui serait critiquable.

 

La pudeur et la science

La pudeur ne doit pas empêcher l’individu de poser des questions concernant ses devoirs dans la religion. Car le fait de délaisser les questions concernant ses devoirs dans la religion ne fait pas partie de la pudeur, mais c’est plutôt une faiblesse, une défaillance, car Allah n’a pas honte de dire la vérité. Aicha (qu’Allah l’agrée) a dit :
« Quelles excellentes femmes que les femmes des Ansars, la pudeur ne les empêchait pas de comprendre leur religion ».Rapporté par Mouslim ( livre des menstrues, n°332 ).

C’est pourquoi, la pudeur qui empêcherait d’apprendre les devoirs dans sa religion serait blâmable. D’ailleurs, il n’est pas convenable qu’on appelle un tel comportement de la pudeur, mais on dira plutôt que c’est de la faiblesse et de la lâcheté. Et ceci vient de chaytan, alors demande dans ta religion et n’aie pas honte !

Mais pour ce qui est des questions qui ne concernent pas les obligations dans la religion, la pudeur est meilleure que l’absence de pudeur. Comme il a été rapporté :
« Parmi les paroles prophétiques que les gens ont saisies, il y a : Si tu n’as pas de pudeur, fais ce que tu veux ».

Ô mon frère, Ô ma sœur !A toi d’agir avec pudeur et à toi aussi de te comporter de la meilleure façon, celle qui te permettra d’être apprécié(e) auprès d’Allah puis auprès des gens.

**************************************

 

LA PATIENCE par Ibn Qayyîm al-Djawziyyah

Al-Imâm Ibn Qayyîm al-Djawziyyah [691 - 751 H]


Etymologiquement : « as-Sabr » signifie la retenue et l’abstention. [Exemple] Il a combattu untel avec patience, quand il y a abstention et retenue. Tel que dans la parole d’Allâh - Ta’âla :

« Fais preuve de patience [en restant] avec ceux qui invoquent leur Seigneur matin et soir, désirant Sa Face. » Coran, 18/28

Ce qui veut dire : Retiens ton âme avec eux.

La patience [as-Sabr] : Consiste à retenir l’âme de l’impatience et du mécontentement, à retenir la langue [lissân] de la plainte [Choukoû] et l’abstention des membres à la confusion.

 

Ainsi la patience est de trois sortes :

1) Une patience dans l’obéissance à Allâh

2) Une patiente dans le fait de ne pas désobéir à Allâh

3) Une patience dans les épreuves d’Allâh

 

Les deux premières [patiences] sont :

1) Une patience qui est liée à l’acquisition [de l’adorateur]

2) Une patience qui ne comporte aucune acquisition de sa part

 

J’ai entendu SHeikh al-Islâm Ibn Taymiyyah (Qadassa Allâh roûhahu) Qu’Allâh sanctifie son âme dire :

« La patience de Yûssuf qui a consisté à résister à la maniabilité de la femme de al-‘Azîz, fût plus parfaite [Akmal] que sa patience lorsque ses frères l’on jeté dans le puit, l’ont vendu et l’ont séparé de son père, car dans ce dernier cas, il s’agit de choses qu’il a subies sans possibilité de choix de sa part ni acquisition. Ce sont des choses où l’adorateur n’a d’autre solution que la patience [as-Sabr].

Quant à son attitude à résister à la désobéissance, c’est une patience allouée avec un consentement et un combat de l’âme. D’autant plus qu’il y a des circonstances fortifiant les raisons d’une possible acceptation de ces invitations [de la femme].

Certes [Yûssuf] était jeûne, l’appel [de cette femme] à son égard étant fort. De plus, il était célibataire sans autre compensation pouvant repousser son désir. Il était étranger, et l’étranger est moins pudique dans un pays étranger que dans son propre pays parmi ses compagnons, ses connaissances et sa famille. Il était esclave, et l’esclave ne possède pas la retenue que détient l’homme libre.

Mais encore, la femme était belle et d’une haute lignée. Elle était la maîtresse de sa demeure [et son époux] surveillant toutes choses était absent. De même, c’est elle qu’il l’a invité en le menaçant d’une dure menace.

Malgré tout cela, il a refusé de faire quoique ce soit en acceptant la prison et l’humiliation, tout cela par préférence d’une patience allouée et pour une récompense auprès d’Allâh. Et cela est bien différent de la patience endurée dans le puit alors qu’il n’avait pas le choix. »

Et il [Ibn Taymiyyah] a aussi dit : « La patience [as-Sabr] dans l’acquittement des actes d’obéissance [at-Tâ’ât] est plus parfaite [Akmal] et meilleure [Afdhal] que la patience dans le fait d’éviter les interdictions [al-Mouharamât].

Certes, l’utilité qu’il a dans les actes d’obéissance est plus aimée par le Législateur que l’utilité dans l’abandon des interdictions. De même que le méfait dans le peu d’obéissance [à Allâh] met en colère et rend détestable cela [à Allâh] que le méfait du péché en lui-même. »

Et [Ibn Taymiyyah] a laissé une œuvre où il traite de vingt aspects sur la question. Mais il n’y a pas lieu de les rappeler.

Le but visé [al-Maqsoûd] sur cela est la parole sur la « patience », sa réalité, ses degrés et de ses vertus. Et c’est Allâh qui accorde la réussite.

 Kitâb « Madâradj as-Sâlikîn bayna Manâzil Iyâka na’budu wa Iyâka nassta’în » de l’Imâm

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7 octobre 2006 6 07 /10 /octobre /2006 16:55

les mérites du SIWAK

Ô toi qui prétend que la pratique du Siwak fait parti des épluchures dans la religion !

Saches que certains actes faciles à accomplir qui te paraissent légers peuvent peser lourd sur la balance.

Ô toi qui néglige une parti de la Sounnah ! Saches que ce simple morceau de bois peut te ramener la satisfaction d’Allah, car d’après ‘Aïcha, le Prophète-prières et bénédiction d'Allah sur lui- a dit :
« Le Siwak (le fait de se frotter les dents avec le Siwak)
purifie la bouche et satisfait le Seigneur ».

Hadith Sahih rapporté par ibn Khouzeïma dans Sahih Sounan an-Nassaï (Hadith n°1202 dans Riyad as Salihine)

Le verset de l’épreuve

Ô Toi ! qui dénigre la Sounnah de ton Prophète bien aimé comment peut tu prétendre aimer Allah alors qu’Allah a dit :

(Traduction relative et approchée) : "Dis : « Si vous aimez réellement Allah, Suivez moi et Allah vous aimera et vous pardonnera vos péchés »" S3 V31


Certains savants ont nommé ce verset : le verset de l’épreuve.
En effet Allah a éprouvé un peuple qui prétendait aimer Allah. Ils disaient : « Nous aimons Allah ! », Mais ceci est une prétention facile, au prétendant d’apporter une preuve !
Alors Allah a dit au Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui-de dire :
"...suivez moi..."
(c’est à dire suivez le Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui- ).

Ceci est une condition car celui qui prétend aimer Allah mais qui ne suit pas le Messager d’Allah -prières et bénédiction d'Allah sur lui- n’est pas véridique, mais c’est plutôt un menteur, car parmi les signes de l’amour que les serviteurs portent envers leur Seigneur, il y a le fait de suivre le Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui- . Et saches que plus tu t’éloigneras du chemin du Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui- et moins Allah t’aimera car quel est le but du suivi du Prophète (Prières et Bénédiction d'Allah sur lui) ?

On le trouve dans le même verset :
"...Allah vous aimera..."

Et voilà la récompense, voilà le grand succès !

Car si tu prétends aimer Allah, saches alors qu’Allah ne t’aimera pas tant que tu ne feras pas ce qu’Il aime et Le satisfait. Car le plus important ce n’est pas que toi tu aimes Allah, mais le plus important c’est que tu sois aimé d’Allah. Nous demandons à Allah de nous compter parmi ses bien-aimés. Voilà quel doit être notre but !

Et lorsqu’Allah aime une personne Il lui facilite ses affaires dans sa vie et dans sa religion, comme il est rapporté dans le Hadith :
« Quand Allah Le Très Haut aime un de Ses serviteurs, il appelle Jibril et lui dit : « J’aime untel. Aime le donc à ton tour ! » Jibril l’aime alors et crie aux Habitants du ciel : « Allah aime untel. Aimez-le donc vous aussi ! ». Il devient ainsi aimé des gens du ciel et on le rend aimé sur terre.» Rapporté par Mouslim

Les gens finiront donc par aimer cette personne, ils l’accepteront, et il deviendra alors un guide pour eux. Par conséquent notre objectif doit être l’amour d’Allah, mais ceci est un but pour des gens qui suivent le Messager d’Allah -prières et bénédiction d'Allah sur lui- , un but pour des gens qui aiment le Messager d’Allah -prières et bénédiction d'Allah sur lui- .



Les Mérites du Siwak

C’est un morceau de bois d’Araq avec lequel ont se frotte les dents ou bien le fait de se frictionner les dents avec un morceau de bois d’Araq, afin de les blanchir et de les nettoyer. Et aussi afin de purifier la bouche et d’obtenir une récompense, et ceci fait partie des Sounan des ablutions. Il ramène des bienfaits tels que la propreté, l’hygiène, le fait de purifier l’haleine de la bouche, il permet d’obtenir une récompense, de suivre le Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui-et de satisfaire Allah.

Le Siwak est recommandé (moustahab) dans tous les cas
et il est très recommandés (Mou-akkada) dans les cas suivant
et cela est confirmé par les paroles du Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui- :

- Lors des ablutions :
D’après abou Houreyra, le Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui- a dit :
« Si je ne craignais pas de trop charger ma communauté je leur ordonnerais le Siwak avec les ablutions ».
Parmi les bienfaits de ce Hadith Cheikh ‘Abdallah ibn ‘Abde-r-Rahman ibn Salih Aal Bassaam rappelle une règle d’une grande importance :

« Le fait de repousser un mal, prime sur le fait d’apporter un bien »

En effet si le Siwak avait été une obligation pour la communauté, ceux qui l’auraient délaissé auraient délaissé une obligation légiférée ce qui constitue un péché en Islam et par conséquent celui qui l’aurait pratiqué mériterait une récompense alors que celui qui le délaisse mériterait un châtiment. Or le Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui- n’a pas rendu cette action obligatoire et ceci par compassion envers sa communauté. Il en reste que le mérite du Siwak est très grand à tel point que son mérite, en ce qui concerne la récompense, atteint le degré d’une obligation. Car si l’action en elle-même n’a pas été rendu obligatoire, sa valeur n’a pas baissé pour autant.

…Le Siwak sert à parfaire les adorations…

-Lors de la prière:
D’après abou Houreyra, le Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui- a dit :
« Si je ne craignais pas de trop charger ma communauté je leur ordonnerais le Siwak avant chaque prière ».

Ibn Daquiq al’Id dit : « ...Il nous a été ordonné en toute circonstance parmi les situations qui nous rapprochent d’Allah afin de parfaire et de purifier et pour parfaire notre adoration ».

Et il dit aussi : « Certes ce commandement concerne l’ange qui subit les mauvaises odeurs ».

Et ceci est proche du Hadith de Djabir rapporté par Mouslim :
« Celui qui mange de l’ail, de l’oignon ou du poireau qu’il ne s’approche de nos mosquées, certes les anges subissent ce que les Enfants d’Adam subissent ».

...Le Siwak purifie l’haleine de la bouche...

-Lors de la lecture du Coran:
D’après ‘Ali : « Il (le Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui-) nous a ordonné le Siwak et a dit :
« Certes l’adorateur, lorsqu’il se lève pour prier, un ange vient a lui et se tient derrière lui il écoute [la récitation] du Coran tout en se rapprochant. Puis il ne cesse d’écouter et de se rapprocher jusqu’à se que sa bouche se pose sur sa bouche. Et il ne lit pas une lettre sans qu’elle ne soit ( à l’intérieur de) l’ange ».

-Lors des prières de la Nuit (at-Tahajoud):
D’après Houdheyfa :
« Lorsque le Messager d’Allah se levait pour le Tahajoud, il se frottait les dents avec le Siwak ».

Et de ce Hadith ‘AbdAllah ibn ‘Abde-r-Rahman ibn Salih Aal Bassaam conclut : Qu’il a été légiféré après le sommeil de la nuit, et parmi les défauts du sommeil il y a le fait qu’il a tendance a altérer l’haleine de la bouche. Et le Siwak est l’instrument qui permet de l’assainir.

-En rentrant à la maison :
D’après Mouqadam ibn Sarih, d’après son Père, il a dit :
« J’ai demandé a Aïcha : « Quelle était la première chose que faisait le Prophète(-prières et bénédiction d'Allah sur lui-) en entrant chez lui ? ».
Elle dit : « [il se frottait les dents ] avec le Siwak ».

…Le Siwak fait parti du bon comportement…

Allah a dit:

(Traduction relative et approchée) : "Vous avez effectivement dans le Messager d’Allah un excellent modèle [à suivre], pour quiconque espère en Allah et au jour dernier..." S33 V21


De ce verset, on peut tirer deux règles fondamentales :
- La première c’est que tous les actes du Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui- sont hassan (bon).
- La deuxième c’est qu’il nous est ordonné d’imiter le comportement du Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui-

Le dénigrement de la Sounnah

Ô Mon frère en Islam, toi qui recherche la réussite dans ce monde et dans l’au-delà ! Ne rejette pas une Sounnah du Prophète-prières et bénédiction d'Allah sur lui- , ou pire ne la prend pas en aversion et ne t’en moque pas comme cela c’est répandue ce siècle chez des ignorants qui ont délaissé l’exemple du Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui- pour suivre leurs passions et des fondements innovés et saches que la moquerie ne fait pas partie du comportement du musulman.

Ô Toi ! qui ne cesse de dire : « Ce n’est qu’une Sounnah ! », saches qu’Allah a dit :

(Traduction relative et approchée) :
"...Que ceux donc, qui s’opposent à son commandement prennent garde qu’une tentation ne les atteigne ou que ne les atteigne un châtiment douloureux." S24V63

Quand on a interrogé l’imam Ahmad au sujet de ce verset, il a répondu :
« Est-ce que tu veux savoir ce qu’est la « tentation (fitna) » ? La tentation c’est l’association (shirk). Et peut-être qu’à force de revenir sur sa parole (la parole du Prophète -Prière et Bénédiction d'Allah sur lui-) s’installe peu à peu dans ton c½ur un égarement et tu seras perdu ».

Et Cheikh Salih al Fawzan dit dans son livre « Kitab at-Tawhid » que la moquerie dans la religion est une apostasie et qu’elle fait sortir complètement de la religion.

Allah dit :

(Traduction relative et approchée)
" Dis : « Est-ce d’Allah, de Ses versets, et de Son Messager que vous vous moquiez ? » Ne vous excusez pas ; Vous avez bel et bien rejeté la foi après avoir cru." S9 V65 & 66

Et il dit que la moquerie est de deux genres :

La Moquerie ouverte : Comme un homme parmi les hypocrites qui dirait : « Je pense que ces lecteurs du Coran ne sont que des gens qui cherchent à assouvir leur faim, à forger des mensonges et lors des batailles ils se sauvent plein de peur », ou « ...Votre religion n’est pas de ce siècle », ...

La Moquerie cachée : Comme celui qui surnomme celui qui appelle au Tawhid et interdit l’adoration des tombes, le « Wahhabi » et se moque de celui qui s’accroche fermement à la Sounnah et invente des expressions comme « la religion n’est pas dans les poils » se moquant ainsi de celui qui laisse pousser sa barbe ou bien « ceci fait parti des épluchures de la religion » ... Et c’est une mer sans limite, comme le clin d’½il, tirer la langue, un signe de la main ou du bras lors de la lecture du livre d’Allah et de la Sounnah du Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui- ...

Et à ceux qui ne cessent de se moquer de leurs frères lorsqu’ils se frottent les dents avec un Siwak et qui les interpellent en disant : « Mais que fais-tu dehors avec ta brosse à dent ! » ou ceux qui pensent que la pratique du Siwak est dépassée et que de nos jours il vaut mieux utiliser la brosse à dent en pensant que celle-ci est meilleure, nous leur répondons :

1. La pratique du Siwak est une adoration ( 'ibadat ) tandis que le fait d’utiliser la brosse à dent fait parti des choses de la vie courante ( 'adat ).

2. La brosse à dent ne rentre pas dans le Hadith : « …on obtient la satisfaction de son Seigneur. » car ceci est spécifique au Siwak. Prétendre que ceci est valable aussi pour la brosse à dent, ce serait mentir sur Allah et Son Prophète car les preuves sont venues pour le Siwak non pas pour la brosse à dent.

3. La brosse à dent ne s’utilise qu’après les repas alors que le Siwak s’utilise à tout moment, comme quand on rentre ou sort de chez soi, au moment des ablutions, avant la Salat, quand on lit le Coran…

4. Le Siwak nettoie les dents et purifie l’haleine et donne une bonne odeur que les anges aiment comme il est rapporté dans le Hadith précédemment. Alors que la brosse à dent utilisée seule n’a pas un grand intérêt, il lui faut dans ce cas le dentifrice et aucun Hadith ne prouve que l’odeur du dentifrice est agréé par Allah et par Ses anges.

5. Le Siwak est pratique d’utilisation, il se met dans la poche et à tout moment on peut le sortir pour l’utiliser, alors que la brosse à dent et le dentifrice ne suffisent pas, dans ce cas il faut trouver de l’eau et l’eau on ne peut pas toujours l’avoir à sa disposition.

6.
Le Siwak est une chose fortement recommandé par les faits et les dires du Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui- qui ne sont qu’une révélation d’Allah, comme dit Allah dans le Coran :

Traduction relative et approchée :
"Il ne prononce rien sous l’effet de la passion, ce n’est rien d’autre qu’une révélation inspirée." S53V3-4


Pour conclure, nous rappelons que le modernisme, c’est dans la vie mondaine alors que dans la religion il faut suivre la Sounnah d’après les preuves authentiques et ne pas innover car cela revient à dire que l’on connaît mieux que le Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui- et ceci amène à la mécréance.

Mais tout ce que l’on vient de voir ne veut pas dire pour autant que la brosse à dent et le dentifrice sont interdits, seulement ils font parti de la vie mondaine.

Nous appelons tous les frères et toutes les soeurs à ne pas délaisser cette Sounah ainsi que les autres, mais à les pratiquer dans la mesure du possible et sachez qu’Allah a dit dans le Coran :

Traduction relative et approchée :
"…Ce que le Messager vous donne prenez-le, et ce qu’il vous interdit, abstenez-vous en…" S59 V7



Al Wadjiz de ‘Abdel ‘Adhim ibn Badaoui
Charh Ryad as Salihine de Mouhammed ibn Salih el ‘Otheïmine
Tayssiroul ‘Allam charhou ‘Oumadatil-Ahkam de ‘Abdallah ibn ‘Abde-r-Rahman ibn Salih Aal Bassaam
Charh Oussoul ath-Thalatha de Mouhammed ibn Salih el ‘Otheïmine
Kitabou at Tawhid du Cheikh Salih al Fawzan

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2 août 2006 3 02 /08 /août /2006 07:41

« Fais partie du bel Islâm d’une personne que de délaisser ce qui ne la regarde pas. »

par le Noble Chaykh Muhammad Ibn Sâlih Al-‘Uthaymîn -qu’Allâh lui fasse miséricorde-

 *************

D’après Abû Hurayrah – qu’Allâh l’agrée -: « Le Messager d’Allâh –sallâ-llâhu ‘alayhi wa sallam- a dit :

« .مِنْ حُسْنِ إِسْلَامِ الْمَرْءِ تَرْكُهُ مَا لَا يَعْنِيهِ » « min husni islâmi-lmar i tarkuhu mâ lâ ya’nîhi »

« Fais partie du bel Islâm d’une personne que de délaisser ce qui ne la regarde pas. » [1]

 

L’explication (ach-charh) du noble Chaykh Muhammad Ibnu Sâlih Al-‘Uthaymîn -rahimahu-llâh- :

L’Islâm d’une personne [signifie] sa soumission (istislâmihi) à Allâh ‘azza wa djalla extérieure (zâhir) et intérieure (bâtin).

Celle intérieure, signifie la soumission du serviteur à son Seigneur par sa bonne croyance (‘aqidah) et par la réforme (ish) de son coeur, cela, pour qu’il soit un croyant avec tout ce que la Foi (îmân) impose (implique) d’après le hadîth de Djibrîl [cité] précédemment.

La soumission extérieure (istislâm zâhir) est la réforme (ish) de ses actes apparents, comme ses paroles avec sa langue (lisânih) ou ses actes avec ses membres (djawârih) et en Islâm, les gens sont évidemment très différents [dans leurs actions], de même qu’ils le sont dans leurs allures (ichkâl) et leurs aspects (suwar) ; parmi eux, il y a le grand, le petit, le gros (corpulent) ou autre que cela, ainsi que le laid et le beau ; ils sont visiblement très différents.

Et de la même façon, ils sont différents dans leur islâmité à Allâh ‘azza wa djalla.

D’ailleurs, Allâh a dit dans Son Livre :

(…On ne peut comparer cependant celui d’entre vous qui a donné ses biens et combattu avant la conquête... ces derniers sont plus hauts en hiérarchie que ceux qui ont dépensé et ont combattu après. Or, à chacun, Allâh a promis la plus belle récompense, ...) (Coran : 57 Le Fer /10)

Donc, si les gens sont différents dans leur Islâm, parmi ce qui [aide] à accroître le bel Islâm d’une personne, c’est le délaissement de ce qui ne la regarde et concerne pas dans sa religion et dans sa vie d’ici-bas.

Ainsi, si la personne musulmane veut que son Islâm soit excellent qu’elle délaisse donc ce qui ne la regarde pas.

Par exemple : S’il y a un acte et que tu hésites à l’accomplir ou non, regardes s’il fait partie de tes affaires religieuses et matérielles importantes (hâmmah). [Si cela s’avère important,] accomplis-le sinon délaisses-le, le salut (as-salâmah) est plus sain (sauf /aslam).

De même, ne te mêles pas des affaires des gens, si cela ne te concerne pas [car] c’est le contraire de ce que font certaines personnes de nos jours afin d’être au courant de la réputation (a’râd) des gens et de leurs situations (conditions /ahwâlihim).

[Unetelle,] trouve deux personnes qui parlent, elle essaye de s’approcher d’eux afin d’écouter ce qu’ils disent. [Egalement,] elle trouve une personne qui vient de quelque part, tu la vois s’enquérir, voir, s’empresser [auprès] de la personne elle-même et lui dire :

« D’où viens-tu ? Que t’a dis untel ? Que lui as-tu répondu ? » ou d’autres [propos] similaires au sujet d’affaires qui ne la concernent pas et ne lui étant pas importantes.

[Par conséquent,] les affaires qui ne te regardes pas, abandonnes-les car cela fait partie de ton bel Islâm et aussi [dans ce délaissement,] se trouve un repos (râhah) pour l’homme.

Donc, le fait que l’homme ne se préoccupe que de lui-même, signifie le repos mais quant à [son] intéressement aux situations des gens, il s’accablera alors d’une extrême fatigue, beaucoup de bien (khayr) lui échappera sans rien pouvoir profiter [de cela].

Quant à toi, fais en sorte que ta persévérance (da- bak) et ta préoccupation (hammak) soient celles de ta [propre] personne. Examines [plutôt] ce qui t’est profitable, fais-le et ce qui t’est inutile, délaisses-le [car il] ne fais pas partie de ton bel Islâm (husn islâmik) que de rechercher des choses qui ne te concernes pas.

En outre, si nous adoptons [cette conduite] et que l’homme commence à s’occuper de lui-même en ne s’intéressant pas à autrui, il obtiendra alors, beaucoup de bien (khayr).

Et pour ce qui est de certaines personnes, tu les trouves [entrain de] se tracasser (machghûl) par les affaires (chu ûn) d’autrui dans lesquelles, il n’y a aucune utilité (fâ idah), elles perdent alors leurs temps, tourmentent leur cœur, dispersent leurs pensées et un énorme avantage (bien /masâlih) passera à leur actif.

[Aussi,] tu trouves un homme déterminé (da ûb) qui ne se soucie que de lui même et de ce qui le regarde, tu constates [alors] qu’il y a [un bon] résultat [dû à ce comportement] (yantadj), qu’il [en] tire bénéfice (yathmur), qu’il parvient [à cela] (yahsul) et qu’il se trouve [dans un état] d’apaisement du cœur et du corps.

Et c’est pourquoi, ce hadîth est énuméré parmi les recueils des paroles du Prophète -sallâ-llâhu ‘alayhi wa sallam-.

Si tu veux accomplir un acte ou le délaisser, regardes [au préalable] s’il te concerne ou non ; s’il ne te concerne pas, délaisses-le et délivres-en toi, et s’il te concerne, alors, consacres toi à lui selon [son temps].

En toute circonstance, tout homme est raisonnable (‘âqil), comme dans le hadîth précédent :

« …الْكَيِّسُ مَنْ دَانَ نَفْسَهُ وَعَمِلَ لِمَا بَعْدَ الْمَوْتِ » « al-kayyisu man dâna nafsahu wa ‘amila limâ ba’da-lmawt… »

« Le doué de raison est celui qui dompte (corrige) son âme et qui œuvre pour ce qui [l’attend] après la mort. » » [2]

Tout homme raisonnable doit veiller à oeuvrer pour ce qu’il y a après la mort (l’Au-delà) et à se remettre en question par rapport à ses oeuvres.

Et c’est Allâh qui couronne de succès [qui Il veut].

 

[1] : Rapporté par Tirmidhî (2317) et d’autres qui dit qu’il est « hasan/bon ». Il a été rendu « sahîh/authentique » par l'Imâm Al-Albânî -rahimahu-llâh- dans « sahîhu-ldjâmi’ » sous le numéro 5911. Voir « riyâdu-ssâlihîn – Le Jardin des Vertueux » avec la vérification de Chaykh Al-Albânî –rahimahu-llâh- aux éditions « al-maktabu-lislâmî » : Page 76, hadîth n°68 du chapitre [5] : « al-murâqabah ».

[2] : Rapporté par At-Tirmidhî (2459) et d'autres qui dit qu’il est « hasan/bon » mais il a été rendu « da’îf/faible » par l'Imâm Al-Albânî -rahimahu-llâh- dans « da’îfu-ldjâmi’ » sous le numéro 4305. Voir « riyâdu-ssâlihîn – Le Jardin des Vertueux » avec la vérification de Chaykh Al-Albânî –rahimahu-llâh- aux éditions « al-maktabu-lislâmî » : Page 76, hadîth n°67 du chapitre [5] : « al-murâqabah ».

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7 juillet 2006 5 07 /07 /juillet /2006 20:59

La cigarette et son commerce

Kitâb ud-Dacwa, Ibn Bâz, p. 236.

Question :

Quel est le regard de la religion sur le fait de fumer ou d’en faire le commerce ?


Réponse :

La cigarette est interdite, car elle est un mal et contient des substances nocives. En effet, Allah, qu’Il soit exalté, a rendu licite pour Ses serviteurs ce qui est bon parmi les nourritures, les boissons et autres, et en a interdit le mauvais (Khabîth). Allah, qu’Il soit exalté, a dit : « Ils t’interrogent sur ce qui leur est permis. Dis : « Vous sont permises les bonnes nourritures ». » La Table Servie, v.4.

Il dit aussi, qu’Il soit exalté, en décrivant Son prophète, prière et salut d’Allah sur lui, dans la sourate Al-Acrâf, v.157 : « Il leur ordonne le convenable, leur défend le blâmable, leur rend licite les bonnes choses, leur interdit les mauvaises. » La cigarette, quelle qu’elle soit, ne fait pas partie des bonnes choses, mais c’est plutôt une chose nuisible. Il en est de même pour toutes les boissons enivrantes ; il n’est pas permis de fumer la cigarette et d’en faire le commerce, comme c’est le cas pour le vin. Il incombe donc à celui qui fume la cigarette ou en fait le commerce de s’empresser à se repentir et de revenir à Allah, qu’Il soit exalté, le plus tôt possible, de regretter de l’avoir fait et de prendre la décision ferme de ne pas recommencer. A celui qui se repent sincèrement, Allah Tout-Puissant dit : « Et repentez-vous devant Allah, ô croyants, afin que vous récoltiez le succès. » La Lumière, v. 31.

Allah, qu’Il soit exalté, dit aussi : « Et Je suis Grand Pardonneur à celui qui se repent, croit, fait bonne oeuvre, puis se met sur le bon chemin. »Tâ-hâ, v. 82




Regard de la religion sur le fait de fumer


Nour alâ ad-darb, Fatawa cheikh Ibn Otthaymîn

Question :

Quel est le regard de la religion sur le fait de fumer, et quelles sont les preuves de son interdiction ?


Réponse :

Fumer est interdit conformément au contenu clair du Coran, de la Sunna et du raisonnement clair.

Dans le Coran, Allah dit : « Et ne vous jetez pas par vos propres mains dans la destruction. »La Vache, v. 195.

c’est-à-dire, ne faites pas quelque chose qui cause votre destruction. La preuve en est que fumer la cigarette est similaire au fait de se jeter de ses propres mains vers la destruction. D’autre part, dans la Sunna, on rapporte de source authentique que le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a interdit le fait de gaspiller l’argent. Gaspiller l’argent, c’est le dépenser dans des choses inutiles. Il est clair que dépenser de l’argent pour acheter des cigarettes est encore pire qu’une dépense inutile, car c’est une dépense dans une chose nuisible.

Parmi les preuves de la Sunna, il y a aussi le hadith du Messager d’Allah : « Il ne faut pas se faire du tort, ni faire du tort. » Donc, se faire du tort est interdit dans la religion, que ce soit au corps, à la raison ou dans ses biens. Il va de soi que fumer la cigarette constitue un tort pour le corps et l’argent.

Selon le raisonnement rationnel, la preuve de l’interdiction de fumer est que le fumeur cause des dommages à son âme, l’expose à une anxiété et à une fatigue nerveuse, et celui qui est conscient n’agrée pas ce tort pour lui-même. Combien est difficile la situation du fumeur quand il n’a pas la cigarette, et combien lui est pénible le jeûne et les autres adorations, car cela l’empêche de fumer ; plus insupportable pour lui encore est la fréquentation des gens pieux devant lesquels il ne peut pas fumer. Il est angoissé de s’asseoir avec eux et de les fréquenter. Toutes ces observations montrent que fumer est interdit.

Mon conseil pour mes frères musulmans qui ont été éprouvés par la cigarette est de demander l’aide d’Allah, qu’Il soit exalté, et de décider d’abandonner, car, avec l’aide d’Allah, puis de la bonne volonté, l’espoir d’obtenir Sa Récompense et de éloigner de Son Châtiment il peut s’arrêter.

Un autre conseil est de ne pas s’asseoir avec les fumeurs, afin de ne pas y être tenté. D’autre part, il retrouvera, avec l’aide d’Allah, un dynamisme dans son corps et une vitalité qu’il avait perdu lorsqu’il fumait.

Si quelqu’un dit qu’il ne trouve pas de texte clair qui interdit la cigarette dans le Livre d’Allah ou dans la Sunna de Son Messager, la réponse est que les textes du Coran et de la Sunna sont de deux catégories :

La première regroupe les preuves générales, dont on déduit des règles et des normes (d’autorisation ou d’interdiction) dont découlent beaucoup de choses, jusqu’au Jour de la Résurrection.

La deuxième catégorie regroupe des preuves qui désigne textuellement (l’autorisation ou l’interdiction) de la chose.

Par exemple, pour la première catégorie, on peut citer le verset et les deux hadiths qui prouvent par leur généralité, l’interdiction de la cigarette, même si elle n’est pas mentionnée textuellement.

Pour la deuxième catégorie, on peut citer par exemple, les paroles d’Allah : « Vous sont interdits la bête trouvée morte, le sang, la chair de porc, ce sur quoi on a invoqué un autre nom que celui d’Allah »La Table Servie, v. 3. ou « Ô les croyants ! Le vin, le jeu de hasard, les pierres dressées, les flèches de divination ne sont qu’une abomination, oeuvre du Diable. Ecartez-vous en » La Table Servie, v. 3.

Que les textes soient de la première ou de la deuxième catégorie, les serviteurs d’Allah sont contraints de les appliquer.

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7 juillet 2006 5 07 /07 /juillet /2006 20:54

Le fait d'accrocher des versets du Qur’ân


Selon chaykh Muhammad ibn Sâlih Al-‘Uthaymîn

Question :

Shaykh, quel est le jugement sur le fait d’accrocher des versets du Qur’ân ou des hadiths du Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) dans une pièce, une voiture ou ailleurs ?



Réponse :

Accrocher des versets du Qur’ân est une chose inventée par les gens, et cela n’était pas connu à l’époque des pieux prédécesseurs. Car le Qur’ân n’est pas une chose par laquelle on orne et embellit les murs. Nous avons vu des gens accrocher un tableau dans lequel étaient inscrits des versets du Qur’ân sous la forme d’un château, pour montrer qu’il est comme la construction noble, d’autres ont fait de même pour sourate al-ikhlâs. En voyant cela, tu dis : c’est un château, et le Qur’ân est au-dessus d’être un ornement et un embellissement pour les murs.

S’il cherche par cela la bénédiction, alors la bénédiction ne vient pas par le fait d’accrocher le Livre d’Allah aux murs. La véritable bénédiction du Qur’ân est de le mettre en application et de le réciter. Chaque lettre vaut dix bonnes actions.

S’il vise par cela l’exhortation et le rappel, alors nous ne voyons pas dans les lieux où cela est accroché plus de piété et de rappel parmi les gens. Au contraire on voit dans certains de ces endroits des choses blâmables : fumer des cigarettes, calomnier les gens, manger de leur chair… Le Livre d’Allah est au-dessus de lui et lui est assis dans la désobéissance à Allah.

S’il cherche par cela à se protéger, comme lorsqu’on accroche les versets sur la poitrine, cela est également une innovation, les pieux prédécesseurs ne se protégeaient pas ainsi, en écrivant le Qur’ân sur leurs murs. C’est la dernière chose par laquelle on peut chercher protection, cela implique que la personne va se reposer sur cela et ne pas lire elle-même les versets qui contiennent une protection, comme Ayatul-Kursî qui lorsqu’il est lu le soir protège jusqu’au matin et le diable ne peut l’approcher. Ou encore les deux derniers versets de sourate Al-Baqarah, qui s’ils sont lus, suffisent comme protection.

En accrochant les versets dans la pièce ou l’entrée de la maison il se dit : désormais la maison est protégée grâce à ces versets, il s’écarte ainsi de la véritable protection qui réside dans la récitation, la méditation et la mise en pratique du Livre d’Allah. C’est pour cela que nous voyons qu’il ne faut pas accrocher ces versets aux murs.

Quant aux hadiths, s’il accroche ce qui convient au lieu, par exemple l’invocation lors d’une fin d’assemblée, cela est permis, car c’est un rappel dont les gens profitent. Ainsi en voyant l’invocation écrite, il s’en souviendra et la prononcera.

Quant au fait d’accrocher des choses dans la voiture, si cela est un rappel rapporté et convenant à la situation, comme l’invocation lorsqu’on enfourche sa monture, cela est bon et n’est pas interdit. Et chacun voit qu’il peut en profiter, mais si seulement cela était écrit en gros caractères de façon à ce que ceux qui sont assis à l’arrière puissent le lire. Car cela est écrit en petit et ne peut le lire que celui qui est proche.

Source : Liqâ’ât Al-Bâb Al-Maftûh (1/54-55)

"Quant aux hadiths, s’il accroche ce qui convient au lieu, par exemple l’invocation lors d’une fin d’assemblée, cela est permis, car c’est un rappel dont les gens profitent. Ainsi en voyant l’invocation écrite, il s’en souviendra et la prononcera.

Quant au fait d’accrocher des choses dans la voiture, si cela est un rappel rapporté et convenant à la situation, comme l’invocation lorsqu’on enfourche sa monture, cela est bon et n’est pas interdit. Et chacun voit qu’il peut en profiter, mais si seulement cela était écrit en gros caractères de façon à ce que ceux qui sont assis à l’arrière puissent le lire. Car cela est écrit en petit et ne peut le lire que celui qui est proche."

Source : Liqâ’ât Al-Bâb Al-Maftûh (1/54-55)

 

Selon Cheikh Fawzan

Al Mutaqaa min Fatawaa Shaykh Fawzaan (2/77-79)

Question :

Est-il permis d’accrocher des versets du Coran et des invocations Prophétiques sur les murs de la maison ?


Réponse :

Accrocher des versets (du Coran) qui sont écrits ou des Ahadiths et des invocations, tout cela ne faisait pas partie des actes des Salafs. Ils n’écrivaient pas les versets, ahadith et invocations pour ensuite les accrocher aux murs.

Plutôt ils les apprenaient et agissaient ensuite conformément à ces versets et les honoraient avec le plus grand respect et les écrivaient dans des livres.

Quant au fait d’accrocher des versets, des ahadith et des invocations alors cela n’est pas autorisé, surtout pour les versets du Coran car les accrocher (aux murs) revient à les exposer à un mauvais traitement puisque ce qui est attaché peut tomber du mur et peut être piétiné et abîmé…

(Tiré d’une réponse à une question similaire –n.66)

Quelques personnes les accrochent pour décorer afin que cela fasse plus joli et de plus, elles peuvent les accrocher près d’une image non permise.

Aussi, il se peut qu’ils soient gravés ou écrits avec des formes artistiques variées, ils peuvent donc être écrits sur l’image d’une lampe ou d’un verre ou quelque chose de pire que cela comme sur un animal, un oiseau ou un papillon etc…

Tout cela, c’est jouer vainement avec le Livre d’Allah.

Al Mutaqaa min Fatawaa Shaykh Fawzaan (2/77-79)

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